Par milliers, des "creuseurs" continuent d'extirper à coups de pioches de la mine de cobalt à ciel ouvert de Shabara, dans le sud-est de la RD Congo, de quoi vivre et nourrir leurs familles, alors qu'officiellement ils n'ont plus le droit d'être là depuis des années. "On lutte pour qu'ils nous laissent en paix", déclare pendant la pause un de ces mineurs artisanaux, Marcel Kabamba, qui dit gagner par son travail jusqu'à 200 dollars par semaine – une bonne somme, dans un pays dont les trois quarts des habitants vivent avec moins de deux dollars par jour. ...
Un directeur de "l'Alliance du cobalt équitable" (ACE, initiative de la profession), David Sturmes, considère que compagnies minières et creuseurs ont tous intérêt à redorer son image. "Les conditions d'exploitation du cobalt artisanal congolais ne sont pas à la hauteur des attentes internationales", juge-t-il. "Mais elles ne s'amélioreront pas tant qu'on n'y investira pas, et nous nous pourrons investir que si nous réglons la question de la légalisation". (AFP)
Un directeur de "l'Alliance du cobalt équitable" (ACE, initiative de la profession), David Sturmes, considère que compagnies minières et creuseurs ont tous intérêt à redorer son image. "Les conditions d'exploitation du cobalt artisanal congolais ne sont pas à la hauteur des attentes internationales", juge-t-il. "Mais elles ne s'amélioreront pas tant qu'on n'y investira pas, et nous nous pourrons investir que si nous réglons la question de la légalisation". (AFP)