OSLO (Reuters) - La superficie couverte par la banquise de l'Arctique a établi un nouveau record à la baisse à pareille période de l'année, c'est-à-dire au moment où, à la fin de l'hiver, elle est censée connaître son extension maximale, ont déclaré mercredi des scientifiques.
La banquise de l'Arctique atteint son maximum de l'année en février ou en mars, au terme de la longue période de gel hivernal, et elle connaît son étendue minimale de l'année en septembre, à la fin du bref été polaire.
A son maximum de l'hiver 2017, la banquise ne couvrait que 14,49 millions de kilomètres carrés, le 22 février, soit pratiquement la superficie de la Russie, ont déclaré des scientifiques de l'université de Brême en Allemagne.
C'est moins que le précédent record à la baisse à pareille période de l'année, établi l'an dernier, qui était de 14,58 millions de km². Les mesures sont établies grâce à des données fournies par les satellites depuis les années 1970.
"Nous avons franchi le maximum hivernal", a dit à Reuters Georg Heygster, de l'Institut de physique de l'environnement à l'université de Brême. Seule une phase de refroidissement soudain et inhabituel pour la fin mars pourrait étendre de nouveau la superficie de la banquise au-delà de son niveau maximal de l'hiver.
Une commission d'experts des Nations unies a estimé que la banque de l'Arctique risquait de disparaître, durant l'été, d'ici 2050, si le volume des émissions de gaz à effet de serre continue d'augmenter dans le monde, comme c'est le cas actuellement.
L'organisme américain NSIDC (National Snow and Ice Data Center), qui surveille les variations de la banquise, doit lui aussi annoncer ce mercredi ses propres conclusions sur le maximum hivernal des glaces de l'Arctique.
A l'autre extrémité du globe, la banquise autour du continent Antarctique a elle aussi atteint un record à la baisse pour l'été austral, le mois dernier, a d'ores et déjà indiqué le NSIDC.
La banquise de l'Arctique atteint son maximum de l'année en février ou en mars, au terme de la longue période de gel hivernal, et elle connaît son étendue minimale de l'année en septembre, à la fin du bref été polaire.
A son maximum de l'hiver 2017, la banquise ne couvrait que 14,49 millions de kilomètres carrés, le 22 février, soit pratiquement la superficie de la Russie, ont déclaré des scientifiques de l'université de Brême en Allemagne.
C'est moins que le précédent record à la baisse à pareille période de l'année, établi l'an dernier, qui était de 14,58 millions de km². Les mesures sont établies grâce à des données fournies par les satellites depuis les années 1970.
"Nous avons franchi le maximum hivernal", a dit à Reuters Georg Heygster, de l'Institut de physique de l'environnement à l'université de Brême. Seule une phase de refroidissement soudain et inhabituel pour la fin mars pourrait étendre de nouveau la superficie de la banquise au-delà de son niveau maximal de l'hiver.
Une commission d'experts des Nations unies a estimé que la banque de l'Arctique risquait de disparaître, durant l'été, d'ici 2050, si le volume des émissions de gaz à effet de serre continue d'augmenter dans le monde, comme c'est le cas actuellement.
L'organisme américain NSIDC (National Snow and Ice Data Center), qui surveille les variations de la banquise, doit lui aussi annoncer ce mercredi ses propres conclusions sur le maximum hivernal des glaces de l'Arctique.
A l'autre extrémité du globe, la banquise autour du continent Antarctique a elle aussi atteint un record à la baisse pour l'été austral, le mois dernier, a d'ores et déjà indiqué le NSIDC.