La Russie, exclue des JO de Paris en raison de la guerre contre l'Ukraine, a qualifié l'événement de "massif échec".
Sur Telegram, la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a critiqué divers aspects de l'organisation, dénonçant "l'effondrement des transports" causé par des sabotages sur le réseau ferré français et les conditions météorologiques difficiles ayant laissé les spectateurs "assis sous une pluie battante pendant des heures".
Zakharova a également reproché aux organisateurs de ne pas avoir anticipé ces conditions climatiques en prévoyant des auvents ou une dispersion des nuages. Elle a de plus critiqué l'état de Paris, qu'elle décrit comme "transformé en ghetto" et "inondé par les rats", et a dénoncé le choix de Snoop Dogg, qualifié de "rappeur toxicomane", pour porter la torche olympique.
Un autre sujet de controverse pour la Russie a été la représentation de la Cène avec des "travestis", que Zakharova a qualifié de "parodie LGBT d'un sujet sacré pour les chrétiens". Cette critique a également été formulée par l'Église orthodoxe russe, qui a condamné cet acte en parlant de "suicide historique et culturel" pour "l'une des capitales chrétiennes de la civilisation européenne".
Cette critique survient alors que la cérémonie d'ouverture, qui s'est tenu le 26 juillet, a laissé peu de monde indifférent en France et à l'étranger, suscitant les remarques du public.
Par voie de communiqué, les évêques de France ont exprimé leur consternation face aux choix artistiques présentés ce 26 juillet. Ils ont dénoncé des scènes de "dérision et de moquerie du christianisme", notamment une parodie de la Cène avec des drag-queens et une DJ incarnant Jésus-Christ.
Cette performance a suscité une vague d’indignation, des personnalités politiques de droite aux internautes, qui ont dénoncé une mise en scène "christianophobe", "irrespectueuse" et "blasphématoire".
"Nous remercions les membres des autres confessions religieuses qui nous ont exprimé leur solidarité. Ce matin, nous pensons à tous les chrétiens de tous les continents qui ont été blessés par l'outrance et la provocation de certaines scènes", a poursuivi l'épiscopat.
"Nous souhaitons qu'ils comprennent que la fête olympique se déploie très au-delà des partis pris idéologiques de quelques artistes." [AA]