Des vents forts en provenance du sud des Etats-Unis déchaînaient la mer vendredi dans l'ouest de Cuba, provoquant des inondations dans plusieurs quartiers de La Havane, sans faire de victimes.
Le Malecon, grande avenue longeant la mer, a été fermé à la circulation alors que le niveau de la mer a brusquement monté, faisant s'engouffrer l'eau dans de nombreuses rues de la capitale. Le phénomène est inhabituel en décembre, la saison des cyclones (juillet-novembre) étant déjà terminée.
"Ce n'est pas normal, en décembre (...). Mais dans ce quartier, nous sommes presque toujours préparés à ce que peut nous réserver la mer", a déclaré à l'AFP Daniel Pérez, un habitant du quartier du Vedado, près du centre de La Havane.
Dans le quartier de la Place de la révolution, 22 habitants ont dû être évacués, a indiqué Jair Morales, président du Conseil de défense municipal, à la télévision. L'électricité et l'eau potable ont été coupés par endroits.
Interrogée par le journal officiel Granma, Miriam Llanes, directrice du Centre de pronostics de l'Institut de météorologie, a expliqué que la dépression, qui a traversé le sud des Etats-Unis jeudi, a atteint Cuba vendredi à l'aube, provoquant des vents de 75 à 111 kilomètres/heure.
"On est habitués, mais inquiets aussi, car à chaque fois que l'eau entre (dans la ville), cela nous demande du travail. Elle entre dans les maisons par les canalisations sanitaires. L'électricité est coupée et la nourriture se perd", se lamentait Magdalena Pulgar, une habitante de La Havane.
L'île caribéenne avait été frappée en 2017 par l'ouragan Irma, qui lui a causé des pertes atteignant 13,2 milliards de dollars.
Le Malecon, grande avenue longeant la mer, a été fermé à la circulation alors que le niveau de la mer a brusquement monté, faisant s'engouffrer l'eau dans de nombreuses rues de la capitale.
"Ce n'est pas normal, en décembre (...). Mais dans ce quartier, nous sommes presque toujours préparés à ce que peut nous réserver la mer", a déclaré à l'AFP Daniel Pérez, un habitant du quartier du Vedado, près du centre de La Havane.
Dans le quartier de la Place de la révolution, 22 habitants ont dû être évacués, a indiqué Jair Morales, président du Conseil de défense municipal, à la télévision. L'électricité et l'eau potable ont été coupés par endroits.
Interrogée par le journal officiel Granma, Miriam Llanes, directrice du Centre de pronostics de l'Institut de météorologie, a expliqué que la dépression, qui a traversé le sud des Etats-Unis jeudi, a atteint Cuba vendredi à l'aube, provoquant des vents de 75 à 111 kilomètres/heure.
"On est habitués, mais inquiets aussi, car à chaque fois que l'eau entre (dans la ville), cela nous demande du travail. Elle entre dans les maisons par les canalisations sanitaires. L'électricité est coupée et la nourriture se perd", se lamentait Magdalena Pulgar, une habitante de La Havane.
L'île caribéenne avait été frappée en 2017 par l'ouragan Irma, qui lui a causé des pertes atteignant 13,2 milliards de dollars.