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Le Hamas dément les allégations israéliennes de suspension des négociations sur l'échange de prisonniers

Vendredi 21 Mars 2025

Le Hamas a démenti, vendredi, une information des médias israéliens selon laquelle le mouvement aurait interrompu les négociations sur un éventuel cessez-le-feu et un accord d'échange de prisonniers avec Israël.

 

Le mouvement de résistance palestinien a réfuté dans un communiqué les informations publiées par le quotidien Yedioth Ahronoth, selon lesquelles le Hamas aurait suspendu les communications et les négociations à ce sujet.

 

« Nous demeurons au cœur des négociations et continuons à nous engager de manière responsable et sérieuse avec les médiateurs, notamment le Qatar et l'Égypte », ajoute le communiqué.

 

Le mouvement a également confirmé qu'il continuait à évaluer la proposition avancée par l'envoyé américain Steve Witkoff, ainsi que d'autres suggestions visant à garantir un échange de prisonniers, à mettre fin à la guerre et à assurer un retrait israélien.

 

Yedioth Ahronoth, citant une source impliquée dans le processus de médiation, avait affirmé, vendredi, que le Hamas avait interrompu les négociations à la suite de l'intensification des frappes aériennes israéliennes sur la Bande de Gaza.

 

Selon l'article, un médiateur aurait informé le journal que les discussions sur la libération d'un nombre limité de prisonniers israéliens avaient été interrompues. La source précise que le Hamas insiste pour revenir à un accord signé il y a plusieurs mois.

 

Le Hamas est engagé depuis 16 mois dans des pourparlers avec Israël, avec la médiation du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis. Toutefois, ces négociations n'ont pas encore abouti à la libération de tous les prisonniers israéliens ni à la fin de la guerre en cours, en grande partie à cause des violations répétées des accords par Israël et du refus du premier ministre israélien d'honorer ses engagements antérieurs.

 

Plus de 700 Palestiniens ont été tués et quelque 900 autres blessés dans les frappes aériennes israéliennes sur la Bande de Gaza depuis mardi, rompant ainsi l'accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers qui était en vigueur depuis le mois de janvier.

 

Près de 50 000 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, et plus de 112 000 ont été blessés dans les attaques de l'armée israélienne contre la Bande de Gaza depuis le mois d'octobre 2023.

 

En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et de son ancien ministre de la défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité perpétrés dans la Bande de Gaza.

 

Israël est également poursuivi pour « crime de génocide » devant la Cour internationale de justice (CIJ) en raison de la guerre subie par l'enclave palestinienne. [AA]

 
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