




Petit pays d’Afrique de l’Ouest, le Togo ne cache plus sa volonté de rejoindre l'Alliance des États du Sahel (AES), une confédération regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, gouvernés par des juntes militaires qui assument une politique souverainiste. C'est par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, que le Togo multiplie les appels du pied en direction de l'AES.
Après avoir dit en janvier qu'une telle adhésion n'était "pas impossible", il est allé plus loin la semaine dernière en déclarant sur les réseaux sociaux que "le Togo envisage de rejoindre l'AES, une décision stratégique qui pourrait renforcer la coopération régionale et offrir un accès à la mer aux pays membres". Cette dernière question est cruciale pour l'approvisionnement des trois pays sahéliens enclavés...
Le nord du Togo, frontalier du Burkina Faso, est de plus en plus exposé aux attaques meurtrières des groupes djihadistes qui ravagent le Sahel central depuis dix ans. (…) Et le Togo voit aussi d'un bon œil la politique souverainiste revendiquée par les juntes sahéliennes. [AFP]
ENQUETES & REPORTAGES - 11/01/2025 |