Un an après l’attentat de la salle de concert de Moscou qui a fait 145 morts, des responsables russes ont affirmé samedi que l’attentat avait été planifié et organisé par « les services spéciaux d’un État hostile ».
Selon une déclaration de Svetlana Petrenko, représentante du Comité d’enquête russe, l’objectif était de « déstabiliser la situation en Russie ».
Sans préciser l’« État hostile », elle a souligné que « six Centrasiatiques » se trouvant actuellement hors de Russie avaient été inculpés par contumace et placés sur la liste des personnes recherchées par la Russie pour avoir prétendument recruté et organisé l’entraînement de quatre des auteurs présumés.
Les quatre hommes, tous identifiés dans les médias comme des citoyens tadjiks, ont comparu devant un tribunal de Moscou fin mars dernier pour terrorisme et présentaient des traces de coups violents. L’un d’eux semblait à peine conscient lors de l’audience.
Selon Mme Petrenko, 19 personnes sont actuellement détenues en Russie en lien avec l’attentat contre l’hôtel de ville Crocus de Moscou.
Une faction du groupe État islamique a revendiqué le massacre au cours duquel des hommes armés ont tiré sur des personnes qui attendaient le concert d’un groupe de rock populaire, avant d’incendier le bâtiment. Mais les responsables russes, dont le président Vladimir Poutine, ont constamment affirmé, sans présenter de preuves, que l’Ukraine avait joué un rôle dans l’attaque. Kyiv a nié avec véhémence toute implication. [Associated Press]
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