Beaucoup d’Africains sont choqués par le scandale révélé par l’ONG « Public Eye » avec leur rapport intitulé « Dirty Diesel ». Dans ce document (http://www.impact.sn/CONTINENT-POUBELLE-Les-negociants-suisses-inondent-l-Afrique-de-carburants-toxiques_a353.html), on apprend que la teneur en soufre des carburants vendus, par des négociants Suisses, dans 8 pays africains (Angola, Bénin, Congo Brazzaville, Côte d'ivoire, Ghana, Mali, Sénégal et Zambie) est jusqu'à 378 fois supérieure à la teneur autorisée en Europe.
Les vendeurs ont créé et vendu dans ces pays, ce qu’ils appellent « la qualité africaine ». Oui! Comme existe officiellement « la norme européenne » exigée pour tout produit en circulation dans la zone européenne, il y a aussi « la qualité africaine », celle-là non officielle mais le plus souvent en vigueur sur le continent.
On dénonce l’absence de morale et la cupidité de ces marchands Suisses. Public Eye est une ONG suisse et ne s’est donc intéressée qu’à l’industrie suisse. Mais on peut être certain que les autres, dans d’autres pays, et dans tous les secteurs imaginables appliquent aussi cette politique de la poubelle. Même les entreprises africaines appliquent la fameuse « qualité africaine ». Le meilleur de ce que fabrique le monde (Europe, Amérique, Asie et Afrique) n’est pas destiné à l’Afrique.
J’avais déjà dénoncé ici même cette politique dans le transport aérien. Les compagnies du monde entier, y compris les majors africains (Ethiopian Airways, Kenya Airways, Royal Air Maroc, South African Airways, Air Algérie…), réservent leurs meilleurs aéronefs pour les vols vers l’Europe, l’Amérique et l’Asie. Si nous-mêmes, Africains, faisons de « la qualité africaine », pourquoi les autres se gêneraient-ils?
Encore une fois, ceci est valable dans tous les domaines sur l’ensemble du continent.
Chacun d’entre nous n’a qu’à faire l’analyse dans son domaine de compétence pour s’en rendre compte.
Et pour revenir à cette histoire de carburant toxique, nos autorités compétentes en connaissaient la teneur. Des tests sont effectués sur les carburants avant leur mise à la pompe. Nos experts et les autorités ont accepté que ces produits soient commercialisés chez nous, en disant que cela correspondait aux normes locales ! Toute l’insulte est là. Les autres sont des commerçants sans scrupule qui ont le droit d’essayer d’écouler de la « mer.. » chez nous. Nous, nous sommes impardonnables et sans une once de patriotisme lorsque nous leur délivrons un certificat dit de conformité en connaissance de cause.
Lorsqu’on ne se respecte pas, il ne faut pas s’attendre à ce que les autres vous respectent. C’est élémentaire.
Les vendeurs ont créé et vendu dans ces pays, ce qu’ils appellent « la qualité africaine ». Oui! Comme existe officiellement « la norme européenne » exigée pour tout produit en circulation dans la zone européenne, il y a aussi « la qualité africaine », celle-là non officielle mais le plus souvent en vigueur sur le continent.
On dénonce l’absence de morale et la cupidité de ces marchands Suisses. Public Eye est une ONG suisse et ne s’est donc intéressée qu’à l’industrie suisse. Mais on peut être certain que les autres, dans d’autres pays, et dans tous les secteurs imaginables appliquent aussi cette politique de la poubelle. Même les entreprises africaines appliquent la fameuse « qualité africaine ». Le meilleur de ce que fabrique le monde (Europe, Amérique, Asie et Afrique) n’est pas destiné à l’Afrique.
J’avais déjà dénoncé ici même cette politique dans le transport aérien. Les compagnies du monde entier, y compris les majors africains (Ethiopian Airways, Kenya Airways, Royal Air Maroc, South African Airways, Air Algérie…), réservent leurs meilleurs aéronefs pour les vols vers l’Europe, l’Amérique et l’Asie. Si nous-mêmes, Africains, faisons de « la qualité africaine », pourquoi les autres se gêneraient-ils?
Encore une fois, ceci est valable dans tous les domaines sur l’ensemble du continent.
Chacun d’entre nous n’a qu’à faire l’analyse dans son domaine de compétence pour s’en rendre compte.
Et pour revenir à cette histoire de carburant toxique, nos autorités compétentes en connaissaient la teneur. Des tests sont effectués sur les carburants avant leur mise à la pompe. Nos experts et les autorités ont accepté que ces produits soient commercialisés chez nous, en disant que cela correspondait aux normes locales ! Toute l’insulte est là. Les autres sont des commerçants sans scrupule qui ont le droit d’essayer d’écouler de la « mer.. » chez nous. Nous, nous sommes impardonnables et sans une once de patriotisme lorsque nous leur délivrons un certificat dit de conformité en connaissance de cause.
Lorsqu’on ne se respecte pas, il ne faut pas s’attendre à ce que les autres vous respectent. C’est élémentaire.
Abdou Khadre LO