Rome - Le Parlement italien a définitivement adopté jeudi la nouvelle loi électorale en vue des élections législatives prévues pour début 2018.
Le texte a été adopté au Sénat par 214 voix contre 61 en dépit de l'opposition du Mouvement 5 Etoiles (M5S, populiste), qui s'estime pénalisé par cette réforme. Le texte avait été validé dans les mêmes termes par les députés il y 15 jours.
Le texte prévoit l'élection de 225 députés au scrutin majoritaire uninominal (le candidat obtenant le plus de voix est élu) et de 386 à la proportionnelle ainsi qu'un système similaire pour le Sénat, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent.
Le nouveau dispositif, qui s'appliquera aux élections législatives prévues au printemps prochain, a été soutenu par le Parti démocrate (centre gauche) au pouvoir, mais aussi par les deux principaux partis d'opposition de droite, la Ligue du Nord de Matteo Salvini et Forza Italia de Silvio Berlusconi.
En mélangeant système majoritaire et proportionnel, la loi favorise les partis capables de former des coalitions, c'est pourquoi le M5S, qui refuse toute alliance, s'estime lésé.
Les derniers sondages créditent le M5S de 28% des intentions de vote, devant le Parti démocrate (26%), la Ligue du Nord (14%) et Forza Italia (13%).
Avec un tel morcellement politique, la nouvelle loi pourrait cependant aboutir à un Parlement sans majorité stable, alors que le gouvernement dirigé par Paolo Gentiloni est déjà le 64e en Italie depuis 1948.
Le texte a été adopté au Sénat par 214 voix contre 61 en dépit de l'opposition du Mouvement 5 Etoiles (M5S, populiste), qui s'estime pénalisé par cette réforme. Le texte avait été validé dans les mêmes termes par les députés il y 15 jours.
Le texte prévoit l'élection de 225 députés au scrutin majoritaire uninominal (le candidat obtenant le plus de voix est élu) et de 386 à la proportionnelle ainsi qu'un système similaire pour le Sénat, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent.
Le nouveau dispositif, qui s'appliquera aux élections législatives prévues au printemps prochain, a été soutenu par le Parti démocrate (centre gauche) au pouvoir, mais aussi par les deux principaux partis d'opposition de droite, la Ligue du Nord de Matteo Salvini et Forza Italia de Silvio Berlusconi.
En mélangeant système majoritaire et proportionnel, la loi favorise les partis capables de former des coalitions, c'est pourquoi le M5S, qui refuse toute alliance, s'estime lésé.
Les derniers sondages créditent le M5S de 28% des intentions de vote, devant le Parti démocrate (26%), la Ligue du Nord (14%) et Forza Italia (13%).
Avec un tel morcellement politique, la nouvelle loi pourrait cependant aboutir à un Parlement sans majorité stable, alors que le gouvernement dirigé par Paolo Gentiloni est déjà le 64e en Italie depuis 1948.