PARIS (Reuters) - Le candidat d'En Marche ! à l'élection présidentielle, Emmanuel Macron, assure dans une interview publiée vendredi par le journal Jeune Afrique qu'il saura se "faire respecter" par Vladimir Poutine, s'il est élu, parce qu'il ne lui doit rien.
Ses trois principaux adversaires, la présidente du Front national, Marine Le Pen, le candidat de la droite et du centre, François Fillon, et celui de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, se prévalent d'une grande proximité avec le président russe.
"Il n'y a aucune raison de se soumettre à une quelconque domination russe, de se laisser impressionner ou de laisser les Russes agir au mépris du droit international", déclare-t-il.
Il promet, s'il est élu le 7 mai, de dire au président russe "de façon très directe et déterminée" son souhait de relancer un "dialogue exigeant" pour régler les crises dans lesquelles la Russie est impliquée, en Syrie et en Ukraine.
"Je lui dirai aussi que je serai vigilant sur la défense de nos principes, sans hostilité mais sans concession", dit-il.
"Contrairement à d'autres, je suis en mesure de me faire respecter par Vladimir Poutine car je n'ai pas de dette à l'égard de la Russie dans cette campagne où des interférences inacceptables ont d'ailleurs eu lieu", ajoute-t-il.
L'ex-ministre de l'Economie promet en revanche une levée progressive des sanctions européennes à l'encontre de Moscou si la Russie respecte ses engagements.
Vis-à-vis du continent africain, il promet d'engager une nouvelle politique dès les premières semaines de son mandat, avec priorité à la sécurité, à la lutte contre le changement climatique, aux droits des femmes, à l'éducation, la formation, les infrastructures et le développement du secteur privé.
Comme d'autres avant lui, il s'engage également à en finir avec le système de relations clientélistes connu sous le nom de "Françafrique" entre la France et ses ex-colonies africaines.
"Je veux écrire une nouvelle page dans notre relation avec l'Afrique", dit-il. "Je tiens à agir dans la transparence, loin des réseaux de connivence franco-africains et des influences affairistes encore trop présentes."
En revanche, contrairement à Marine Le Pen, qui a promis de mettre fin au franc CFA, devise liant la France et ses anciennes colonies (), Emmanuel Macron dit vouloir laisser les pays concernés maître de leur décision.
"C'est un choix qui appartient d'abord aux Africains eux-mêmes", dit-il. "Je note qu'en général les gouvernements africains restent, avec raison, attachés aux deux espaces monétaires (Afrique centrale et Afrique de l'Ouest) qui constituent la zone du franc CFA et qui contribuent à la stabilité économique et à l'intégration régionale."
"Je serai entièrement à l'écoute des souhaits de nos partenaires dans ce domaine de coopération exemplaire", conclu l'ancien ministre de l'Economie de François Hollande.
Ses trois principaux adversaires, la présidente du Front national, Marine Le Pen, le candidat de la droite et du centre, François Fillon, et celui de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, se prévalent d'une grande proximité avec le président russe.
"Il n'y a aucune raison de se soumettre à une quelconque domination russe, de se laisser impressionner ou de laisser les Russes agir au mépris du droit international", déclare-t-il.
Il promet, s'il est élu le 7 mai, de dire au président russe "de façon très directe et déterminée" son souhait de relancer un "dialogue exigeant" pour régler les crises dans lesquelles la Russie est impliquée, en Syrie et en Ukraine.
"Je lui dirai aussi que je serai vigilant sur la défense de nos principes, sans hostilité mais sans concession", dit-il.
"Contrairement à d'autres, je suis en mesure de me faire respecter par Vladimir Poutine car je n'ai pas de dette à l'égard de la Russie dans cette campagne où des interférences inacceptables ont d'ailleurs eu lieu", ajoute-t-il.
L'ex-ministre de l'Economie promet en revanche une levée progressive des sanctions européennes à l'encontre de Moscou si la Russie respecte ses engagements.
Vis-à-vis du continent africain, il promet d'engager une nouvelle politique dès les premières semaines de son mandat, avec priorité à la sécurité, à la lutte contre le changement climatique, aux droits des femmes, à l'éducation, la formation, les infrastructures et le développement du secteur privé.
Comme d'autres avant lui, il s'engage également à en finir avec le système de relations clientélistes connu sous le nom de "Françafrique" entre la France et ses ex-colonies africaines.
"Je veux écrire une nouvelle page dans notre relation avec l'Afrique", dit-il. "Je tiens à agir dans la transparence, loin des réseaux de connivence franco-africains et des influences affairistes encore trop présentes."
En revanche, contrairement à Marine Le Pen, qui a promis de mettre fin au franc CFA, devise liant la France et ses anciennes colonies (), Emmanuel Macron dit vouloir laisser les pays concernés maître de leur décision.
"C'est un choix qui appartient d'abord aux Africains eux-mêmes", dit-il. "Je note qu'en général les gouvernements africains restent, avec raison, attachés aux deux espaces monétaires (Afrique centrale et Afrique de l'Ouest) qui constituent la zone du franc CFA et qui contribuent à la stabilité économique et à l'intégration régionale."
"Je serai entièrement à l'écoute des souhaits de nos partenaires dans ce domaine de coopération exemplaire", conclu l'ancien ministre de l'Economie de François Hollande.