La ville de New York vient d’interdire les locations de type Airbnb de moins de 30 jours. Il s’agit d’une des législations les plus sévères au monde.
New York fait désormais la guerre aux locations courte durée. Une loi est entrée en application le 5 septembre 2023 pour que ces logements reviennent sur le marché des appartements, au profit des New Yorkais. Il ne sera donc plus possible de louer un appartement moins de 30 jours dans la Grosse pomme. Sa législation est une des plus restrictives au monde, comme l’explique Le Figaro immobilier.
À Paris, la mairie mène une intense bataille pour que ces locations ne dépassent pas les 120 jours par an. Et à Londres, elles sont limitées à 90 jours. La forte augmentation du nombre de Airbnb rend difficile l’accès au logement pour les personnes qui vivent sur place, d’autant que ces appartements en location courtes durées appartiennent souvent à des multipropriétaires.
Une bataille judiciaire
À New York, les plateformes de location saisonnière, dont Airbnb, ont donc dû abdiquer après une longue bataille judiciaire. Une exception à la loi subsiste cependant : les appartements de « classe B ». Mais cette classification concerne généralement les hôtels, les pensions et les chambres d’hôtes car il s’agit d’une catégorie d’immeubles complètement dédiés à la location touristique.
Pour louer un logement de particuliers pendant moins d’un mois, le propriétaire devra donc mettre une partie de son logement à disposition des touristes et rester sur place. Un organisme dédié, l’Office of special enforcement, contrôlera la bonne application de ces règles.
Partout dans le monde, les mairies tentent de réduire le phénomène Airbnb pour préserver le marché du logement. À La Baule, en Loire-Atlantique, un propriétaire ne peut pas par exemple pas louer plus de deux logements meublés.