Au Niger, « les droits humains et l'espace civique sont sous pression depuis le coup d'État du 26 juillet », conclut Amnesty International, qui a publié mardi 18 mars 2025 un rapport sur la situation dans le pays depuis le renversement du président Mohamed Bazoum et l'arrivée au pouvoir des militaires du CNSP...
Les droits humains sont piétinés dans la législation comme dans les faits, estime Amnesty International, qui évoque des détentions arbitraires et certaines décisions de justice non respectées.
Parmi les cas cités, le président renversé et plusieurs proches. Mohamed Bazoum, détenu avec son épouse à la résidence présidentielle depuis le coup d'État. Plusieurs de ses ministres en détention « pour des motifs politiques », précise Amnesty, malgré une décision de remise en liberté provisoire pour quatre d'entre eux, qui n'a jamais été appliquée.
Les violations de la liberté d'expression sont incessantes, l'autocensure semble être devenue la norme, poursuit l'organisation. Des médias internationaux sont suspendus, tout comme la maison de la presse à Niamey. Dans le viseur également, il y a également la société civile. Amnesty International cite le cas du secrétaire général d'Alternative espaces citoyens. [RFI]