BARCELONE (Reuters) - Nokia s'attend à voir s'amorcer cette année la reprise de la demande d'équipements de réseaux 4G, à commencer par le Japon, a déclaré dimanche son directeur général, Rajeev Suri, en annonçant une série de contrats avec des opérateurs.
Lors d'une conférence de presse à la veille de l'ouverture du salon international Mobile World Congress (MWC) à Barcelone, Rajeev Suri a aussi prédit pour cette année une nouvelle vague de consolidation parmi les opérateurs aux Etats-Unis et en Inde.
"Les rumeurs sur les fusions-acquisitions entre opérateurs vont nettement s'accélérer aux Etats-Unis et en Inde. C'est là que se trouve la demande latente", a-t-il dit.
Nokia et ses grands concurrents Ericsson et Huawei [HWT.L] ont souffert ces dernières années, la demande des opérateurs pour des équipements de réseaux 4G ayant atteint son point culminant alors que le passage aux réseaux 5G est encore loin d'être amorcé.
Nokia a répété dimanche s'attendre à une baisse d'environ 2% du marché mondial des réseaux cette année, ce qui ne l'empêche pas de repérer des opportunités en Amérique du Nord, en Inde ou encore au Japon.
"Nous pensons que le marché primaire (mondial) sur lequel nous opérons va encore baisser (...) mais qu'il sera considérablement meilleur que l'an dernier", a dit Suri.
"Les investissements dans la 4G, en particulier dans les technologies 4G avancées, vont repartir à la hausse sur certains marchés clés, comme le Japon".
Nokia a publié au début du mois des résultats trimestriels moins dégradés qu'attendu, grâce aux mesures de réduction des coûts et au rachat d'Alcatel-Lucent.
Dimanche, Nokia a précisé avoir conclu un accord de trois ans avec l'espagnol Telefonica pour la mise en place de réseaux à haut débit 4.5G à Londres. Rajeev Suri a souligné que ce contrat permettait à Nokia de ravir à Ericsson le titre de premier équipementier de réseaux du Royaume-Uni.
Le groupe finlandais coopère aussi avec l'opérateur américain Verizon Communications et le géant des semi-conducteurs Intel en vue de fournir des services 5G sur certains marchés américains, parmi lesquels Dallas.
Malgré l'optimisme affiché par Suri, Georgios Kyriakopoulos, analyste de Suntrust, estime que les investissements des opérateurs devraient rester limités pendant encore longtemps et que la consolidation annoncée du secteur devrait encore peser sur les résultats des fournisseurs d'équipements tels que Nokia.
"Le fait que Suri prédise de nouvelles M&A sur ce marché signifie que le coeur des activités de Nokia doit s'attendre à de nouveaux défis", a-t-il dit.
Aux Etats-Unis, AT&T attend la décision des autorités de la concurrence sur son projet de rachat du géant des médias Time Warner pour 85,4 milliards de dollars.
Parallèlement, le japonais SoftBank se dit prêt à céder le contrôle de Sprint à T-Mobile US pour parvenir à rapprocher les deux opérateurs mobiles, ont déclaré des sources à Reuters ce mois-ci.
Lors d'une conférence de presse à la veille de l'ouverture du salon international Mobile World Congress (MWC) à Barcelone, Rajeev Suri a aussi prédit pour cette année une nouvelle vague de consolidation parmi les opérateurs aux Etats-Unis et en Inde.
"Les rumeurs sur les fusions-acquisitions entre opérateurs vont nettement s'accélérer aux Etats-Unis et en Inde. C'est là que se trouve la demande latente", a-t-il dit.
Nokia et ses grands concurrents Ericsson et Huawei [HWT.L] ont souffert ces dernières années, la demande des opérateurs pour des équipements de réseaux 4G ayant atteint son point culminant alors que le passage aux réseaux 5G est encore loin d'être amorcé.
Nokia a répété dimanche s'attendre à une baisse d'environ 2% du marché mondial des réseaux cette année, ce qui ne l'empêche pas de repérer des opportunités en Amérique du Nord, en Inde ou encore au Japon.
"Nous pensons que le marché primaire (mondial) sur lequel nous opérons va encore baisser (...) mais qu'il sera considérablement meilleur que l'an dernier", a dit Suri.
"Les investissements dans la 4G, en particulier dans les technologies 4G avancées, vont repartir à la hausse sur certains marchés clés, comme le Japon".
Nokia a publié au début du mois des résultats trimestriels moins dégradés qu'attendu, grâce aux mesures de réduction des coûts et au rachat d'Alcatel-Lucent.
Dimanche, Nokia a précisé avoir conclu un accord de trois ans avec l'espagnol Telefonica pour la mise en place de réseaux à haut débit 4.5G à Londres. Rajeev Suri a souligné que ce contrat permettait à Nokia de ravir à Ericsson le titre de premier équipementier de réseaux du Royaume-Uni.
Le groupe finlandais coopère aussi avec l'opérateur américain Verizon Communications et le géant des semi-conducteurs Intel en vue de fournir des services 5G sur certains marchés américains, parmi lesquels Dallas.
Malgré l'optimisme affiché par Suri, Georgios Kyriakopoulos, analyste de Suntrust, estime que les investissements des opérateurs devraient rester limités pendant encore longtemps et que la consolidation annoncée du secteur devrait encore peser sur les résultats des fournisseurs d'équipements tels que Nokia.
"Le fait que Suri prédise de nouvelles M&A sur ce marché signifie que le coeur des activités de Nokia doit s'attendre à de nouveaux défis", a-t-il dit.
Aux Etats-Unis, AT&T attend la décision des autorités de la concurrence sur son projet de rachat du géant des médias Time Warner pour 85,4 milliards de dollars.
Parallèlement, le japonais SoftBank se dit prêt à céder le contrôle de Sprint à T-Mobile US pour parvenir à rapprocher les deux opérateurs mobiles, ont déclaré des sources à Reuters ce mois-ci.