Le siège du Mi5 à Londres.
Le gouvernement britannique peut travailler avec l’équipementier chinois Huawei dans la 5G sans compromettre ses liens avec les services de renseignement américains, a estimé lundi le chef du MI5 Andrew Parker.
Ces propos surviennent sur fond de spéculations sur un possible feu vert donné prochainement par le Premier ministre Boris Johnson sur la participation du groupe chinois au réseau mobile 5G britannique.
Les Etats-Unis font de leur côté pression sur l’Europe, dont le Royaume-Uni, pour exclure Huawei, invoquant les liens de l’entreprise avec le gouvernement chinois et le fait que ces équipements pourraient être utilisés à des fins d’espionnage, ce que Huawei a toujours démenti.
Interrogé sur les possibles dégâts sur les relations dans le renseignement avec Washington, le chef du service de renseignement intérieur britannique a déclaré ne pas avoir « de raison aujourd’hui de penser cela », dans un entretien au Financial Times.
Le partenariat entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni est « très étroit et de confiance », ajoute M. Parker, qui doit quitter son poste en avril.
La coopération se fait notamment au travers du « Five Eyes », partenariat des services de renseignement des Etats-Unis, du Royaume-Uni, du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande.
« Nous avons une relation étroite et de longue date avec les Etats-Unis concernant la sécurité et le partage de renseignement et cela va continuer », a déclaré lundi le porte-parole du Premier ministre Boris Johnson.
Il a confirmé par ailleurs la tenue d’une réunion dans la journée entre responsables américains et britanniques de la sécurité nationale et des télécoms.
La presse britannique avait révélé un peu plus tôt l’arrivée d’une délégation américaine à Londres afin de persuader le gouvernement britannique de ne pas travailler avec Huawei.
Le Royaume-Uni a repoussé à plusieurs reprises sa décision sur Huawei, notamment en raison des élections législatives de décembre. Mais selon la presse britannique, elle est désormais imminente et pourrait être rendue dès janvier.
« Le gouvernement continue de réfléchir à sa position sur les fournisseurs à haut risque et une décision sera rendue en temps voulu », a déclaré un porte-parole du gouvernement interrogé par l’AFP.
« La sécurité et la résistance des réseaux de télécommunications au Royaume-Uni sont d’une importance primordiale », a-t-il complété.
M. Johnson lui-même avait rappelé début décembre, soit avant le scrutin qu’il a largement remporté, l’importance des relations en matière de renseignement avec les Etats-Unis, tout en prévenant que le Royaume-Uni n’était pas hostile aux investissements étrangers.
En avril 2019, une fuite dans la presse britannique avait révélé avec fracas que le gouvernement conservateur de l’époque, dirigé par Theresa May, était sur le point d’ouvrir une participation limitée de Huawei au réseau 5G. L’équipementier chinois n’aurait pas été impliqué dans le coeur du réseau mais sur des infrastructures moins sensibles.
Ces propos surviennent sur fond de spéculations sur un possible feu vert donné prochainement par le Premier ministre Boris Johnson sur la participation du groupe chinois au réseau mobile 5G britannique.
Les Etats-Unis font de leur côté pression sur l’Europe, dont le Royaume-Uni, pour exclure Huawei, invoquant les liens de l’entreprise avec le gouvernement chinois et le fait que ces équipements pourraient être utilisés à des fins d’espionnage, ce que Huawei a toujours démenti.
Interrogé sur les possibles dégâts sur les relations dans le renseignement avec Washington, le chef du service de renseignement intérieur britannique a déclaré ne pas avoir « de raison aujourd’hui de penser cela », dans un entretien au Financial Times.
Le partenariat entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni est « très étroit et de confiance », ajoute M. Parker, qui doit quitter son poste en avril.
La coopération se fait notamment au travers du « Five Eyes », partenariat des services de renseignement des Etats-Unis, du Royaume-Uni, du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande.
« Nous avons une relation étroite et de longue date avec les Etats-Unis concernant la sécurité et le partage de renseignement et cela va continuer », a déclaré lundi le porte-parole du Premier ministre Boris Johnson.
Il a confirmé par ailleurs la tenue d’une réunion dans la journée entre responsables américains et britanniques de la sécurité nationale et des télécoms.
La presse britannique avait révélé un peu plus tôt l’arrivée d’une délégation américaine à Londres afin de persuader le gouvernement britannique de ne pas travailler avec Huawei.
Le Royaume-Uni a repoussé à plusieurs reprises sa décision sur Huawei, notamment en raison des élections législatives de décembre. Mais selon la presse britannique, elle est désormais imminente et pourrait être rendue dès janvier.
« Le gouvernement continue de réfléchir à sa position sur les fournisseurs à haut risque et une décision sera rendue en temps voulu », a déclaré un porte-parole du gouvernement interrogé par l’AFP.
« La sécurité et la résistance des réseaux de télécommunications au Royaume-Uni sont d’une importance primordiale », a-t-il complété.
M. Johnson lui-même avait rappelé début décembre, soit avant le scrutin qu’il a largement remporté, l’importance des relations en matière de renseignement avec les Etats-Unis, tout en prévenant que le Royaume-Uni n’était pas hostile aux investissements étrangers.
En avril 2019, une fuite dans la presse britannique avait révélé avec fracas que le gouvernement conservateur de l’époque, dirigé par Theresa May, était sur le point d’ouvrir une participation limitée de Huawei au réseau 5G. L’équipementier chinois n’aurait pas été impliqué dans le coeur du réseau mais sur des infrastructures moins sensibles.