La France, l’Allemagne et plusieurs fondations se sont alliées au gestionnaire d’actifs BlackRock pour orienter des capitaux vers des projets liés au climat dans les pays en développement, selon une annonce faite mercredi à Davos.
Le premier objectif est fixé à 500 millions de dollars, ont annoncé les partenaires en marge du Forum économique mondial.
Ce Climate Finance Partnership (CFP) rassemble BlackRock, premier gestionnaire d’actifs mondial, l’Agence française de développement (AFD), le ministère allemand de l’Environnement et les fondations Hewlett et Grantham.
Il s’agit d’un « partenariat unique qui mêle des capitaux philanthropiques, publics et privés afin de combattre le risque climatique », indique un communiqué.
« Ce partenariat ambitieux contribuera à réorienter les flux de capitaux vers des investissements de développement durable dans les pays émergents, et ciblera en priorité l’Afrique » pour au moins 25%, a expliqué le directeur général de l’AFD Rémy Rioux, cité dans le texte.
« Les défis liés au changement climatique exigent de mener des actions collectives d’envergure. Le groupe AFD est donc fier de s’associer, à travers sa filiale dédiée au secteur privé Proparco, à BlackRock, pour accélérer la mobilisation de fonds privés en faveur du climat », a-t-il ajouté.
Un capital de départ, fixé à 100 millions de dollars, sera fourni notamment par la France, via l’AFD et par l’Allemagne (à hauteur de 30 millions chacune), et BlackRock jouera le rôle de catalyseur, pour aboutir à un premier objectif de 500 millions de dollars. Le calendrier n’a pas été précisé.
Le mastodonte de la finance entend « mobiliser des investissements à grande échelle » dans les pays en développement, tout en donnant à ses clients « de nouvelles opportunités d’investir dans la transition mondiale vers une économie à bas carbone », a déclaré Brian Deese, chef de l’investissement durable chez BlackRock.
La société, qui gère plus de 7.000 milliards de dollars d’actifs via des participations dans des entreprises et des fonds spécifiques, a annoncé récemment vouloir renforcer ses investissements durables, espérant les faire passer de 90 milliards actuellement à 1.000 milliards de dollars d’ici dix ans.
Il va aussi, dans ses investissements directs, se débarrasser les titres publics (actions et obligations) de sociétés qui génèrent plus de 25% de leurs revenus à partir de la production de charbon thermique.
BlackRock est très critiqué par de nombreuses ONG qui attendent désormais de juger sur pièce ses engagements climatiques.
« BlackRock a annoncé qu’ils allaient réduire leur financement du charbon, mais ils n’ont pas dit quand, ils n’ont pas inclus d’autres énergies fossiles. On peut se dire un pas après l’autre... », a dit à l’AFP Jennifer Morgan, directrice exécutive de Greenpeace, pour qui les sociétés financières « sont aujourd’hui tout autant responsables que les industriels des énergies fossiles ». (AFP)
Le premier objectif est fixé à 500 millions de dollars, ont annoncé les partenaires en marge du Forum économique mondial.
Ce Climate Finance Partnership (CFP) rassemble BlackRock, premier gestionnaire d’actifs mondial, l’Agence française de développement (AFD), le ministère allemand de l’Environnement et les fondations Hewlett et Grantham.
Il s’agit d’un « partenariat unique qui mêle des capitaux philanthropiques, publics et privés afin de combattre le risque climatique », indique un communiqué.
« Ce partenariat ambitieux contribuera à réorienter les flux de capitaux vers des investissements de développement durable dans les pays émergents, et ciblera en priorité l’Afrique » pour au moins 25%, a expliqué le directeur général de l’AFD Rémy Rioux, cité dans le texte.
« Les défis liés au changement climatique exigent de mener des actions collectives d’envergure. Le groupe AFD est donc fier de s’associer, à travers sa filiale dédiée au secteur privé Proparco, à BlackRock, pour accélérer la mobilisation de fonds privés en faveur du climat », a-t-il ajouté.
Un capital de départ, fixé à 100 millions de dollars, sera fourni notamment par la France, via l’AFD et par l’Allemagne (à hauteur de 30 millions chacune), et BlackRock jouera le rôle de catalyseur, pour aboutir à un premier objectif de 500 millions de dollars. Le calendrier n’a pas été précisé.
Le mastodonte de la finance entend « mobiliser des investissements à grande échelle » dans les pays en développement, tout en donnant à ses clients « de nouvelles opportunités d’investir dans la transition mondiale vers une économie à bas carbone », a déclaré Brian Deese, chef de l’investissement durable chez BlackRock.
La société, qui gère plus de 7.000 milliards de dollars d’actifs via des participations dans des entreprises et des fonds spécifiques, a annoncé récemment vouloir renforcer ses investissements durables, espérant les faire passer de 90 milliards actuellement à 1.000 milliards de dollars d’ici dix ans.
Il va aussi, dans ses investissements directs, se débarrasser les titres publics (actions et obligations) de sociétés qui génèrent plus de 25% de leurs revenus à partir de la production de charbon thermique.
BlackRock est très critiqué par de nombreuses ONG qui attendent désormais de juger sur pièce ses engagements climatiques.
« BlackRock a annoncé qu’ils allaient réduire leur financement du charbon, mais ils n’ont pas dit quand, ils n’ont pas inclus d’autres énergies fossiles. On peut se dire un pas après l’autre... », a dit à l’AFP Jennifer Morgan, directrice exécutive de Greenpeace, pour qui les sociétés financières « sont aujourd’hui tout autant responsables que les industriels des énergies fossiles ». (AFP)