Alors que le débat sur la réforme des retraites s’est terminé ce samedi 18 février à l’Assemblée nationale, “The Times” a remarqué qu’une personnalité en serait sortie grandie : Marine Le Pen. Le journal britannique estime qu'elle est en bonne position pour remporter la présidentielle 2027.
Le capharnaüm de l’Assemblée nationale s'est terminé vendredi 17 février, le texte sur la réforme des retraites étant passé du côté du Sénat, avant son retour pour un vote parlementaire en mars.
Si l’image d’une partie des politiques a été écornée par les débats, ce n’est pas le cas de celle de Marine Le Pen, selon "The Times". Le journal britannique est formel : la députée du Rassemblement national pourrait bien être élue présidente de la République en 2027.
La femme battue à deux reprises par Emmanuel Macron lors du second tour pour l'Élysée "a renforcé sa stature de présidente en attente après quinze jours de débats chaotiques", assure le journal.
Pendant les débats, la cheffe de file des 89 députés du Rassemblement national "a si bien réussi à se refondre en politicienne mainstream", insiste le journal. Une allusion au tempérament calme et aux tenues formelles, adoptés par l’ensemble du groupe RN.
Avec comme paroxysme le dépôt mercredi 15 février par Marine Le Pen d’une motion de censure contre le Gouvernement – sachant qu’elle n’aurait aucune chance d’aboutir – déplorant les tactiques de blocage et les provocations de LFI. Un comportement qui a permis, pour Marine Le Pen, de se placer comme la "seule opposition crédible", affirme Le Point, contrairement à la France Insoumise.
37 % pour Le Pen, 38 % pour Macron
Le Pen bénéficierait de la colère suscitée par le projet de Macron de relever l'âge de la retraite de 62 à 64 ans, selon le sondeur Jérôme Jaffré, cité par le journal. "Si les Français veulent se venger du Président, de la classe politique, de l'élite, Marine Le Pen a toutes les chances de gagner", a-t-il déclaré.
La leader du RN, qui a confié la direction du parti à Jordan Bardella, en novembre, pour se concentrer sur son objectif présidentiel, s'oppose à la réforme des retraites comme "brutale, injuste et cruelle", et soutient les manifestations menées par les syndicats d'une certaine distance.
Le taux d’approbation de Marine Le Pen par les Français a augmenté de quelques points depuis les élections du printemps dernier pour atteindre 37 %, contre 38 % pour Macron, selon un sondage publié ce mois-ci par l’institut Harris.
S’il reste encore quatre ans avant la prochaine présidentielle, "The Times" assure que "sans rival de sa stature politique, Le Pen est en position de force pour suivre les traces des deux présidents français les plus populaires depuis Charles de Gaulle : François Mitterrand et Jacques Chirac", qui ont chacun gagné la présidence – respectivement en 1981 et 1995 – après de précédentes défaites. (Orange avec 6Médias)
Le capharnaüm de l’Assemblée nationale s'est terminé vendredi 17 février, le texte sur la réforme des retraites étant passé du côté du Sénat, avant son retour pour un vote parlementaire en mars.
Si l’image d’une partie des politiques a été écornée par les débats, ce n’est pas le cas de celle de Marine Le Pen, selon "The Times". Le journal britannique est formel : la députée du Rassemblement national pourrait bien être élue présidente de la République en 2027.
La femme battue à deux reprises par Emmanuel Macron lors du second tour pour l'Élysée "a renforcé sa stature de présidente en attente après quinze jours de débats chaotiques", assure le journal.
Pendant les débats, la cheffe de file des 89 députés du Rassemblement national "a si bien réussi à se refondre en politicienne mainstream", insiste le journal. Une allusion au tempérament calme et aux tenues formelles, adoptés par l’ensemble du groupe RN.
Avec comme paroxysme le dépôt mercredi 15 février par Marine Le Pen d’une motion de censure contre le Gouvernement – sachant qu’elle n’aurait aucune chance d’aboutir – déplorant les tactiques de blocage et les provocations de LFI. Un comportement qui a permis, pour Marine Le Pen, de se placer comme la "seule opposition crédible", affirme Le Point, contrairement à la France Insoumise.
37 % pour Le Pen, 38 % pour Macron
Le Pen bénéficierait de la colère suscitée par le projet de Macron de relever l'âge de la retraite de 62 à 64 ans, selon le sondeur Jérôme Jaffré, cité par le journal. "Si les Français veulent se venger du Président, de la classe politique, de l'élite, Marine Le Pen a toutes les chances de gagner", a-t-il déclaré.
La leader du RN, qui a confié la direction du parti à Jordan Bardella, en novembre, pour se concentrer sur son objectif présidentiel, s'oppose à la réforme des retraites comme "brutale, injuste et cruelle", et soutient les manifestations menées par les syndicats d'une certaine distance.
Le taux d’approbation de Marine Le Pen par les Français a augmenté de quelques points depuis les élections du printemps dernier pour atteindre 37 %, contre 38 % pour Macron, selon un sondage publié ce mois-ci par l’institut Harris.
S’il reste encore quatre ans avant la prochaine présidentielle, "The Times" assure que "sans rival de sa stature politique, Le Pen est en position de force pour suivre les traces des deux présidents français les plus populaires depuis Charles de Gaulle : François Mitterrand et Jacques Chirac", qui ont chacun gagné la présidence – respectivement en 1981 et 1995 – après de précédentes défaites. (Orange avec 6Médias)