La France insoumise cherche à "s'ingérer dans des relations intersyndicales", a dénoncé le leader de la CGT.
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a déploré dimanche 19 février la stratégie de la France insoumise et de Jean-Luc Mélenchon dans les débats sur la réforme des retraites.
Le syndicaliste a commencé par dénoncer la position du gouvernement. "Premièrement il y a une responsabilité du gouvernement qui a choisi une procédure accélérée.
Une fois cette procédure en place, il faut que les députés fassent avec, a-t-il estimé sur BFMTV. Le cœur de cette réforme, c'est l’article 7. Le fait qu'il n'y ait pas eu de débat et de vote sur les 64 ans pose un problème. On parle plus de l'ambiance de l'Assemblée nationale que du fond du problème."
"Il y a aussi le problème des députés qui n'ont pas voulu aller jusqu'à l'article 7. Il y avait une volonté de ne pas y aller pour s'approprier ce mouvement social et faire passer les organisations syndicales au second plan", a assuré Philippe Martinez.
Alors que la France insoumise a refusé, cette semaine, de retirer ses milliers d'amendements pour permettre l'examen de cet article, le patron de la CGT a balayé l'argument : "C'est typiquement vouloir s'ingérer dans des relations intersyndicales. Il fallait mettre les députés devant leurs responsabilités."
Interrogé sur la responsabilité de Jean-Luc Mélenchon dans la situation, Philippe Martinez a reconnu des tensions avec le leader insoumis. "Cela fait très longtemps que je n'ai pas parlé à Jean-Luc Mélenchon. La CGT discute avec des députés, des présidents de groupe, éventuellement des secrétaires de parti. Cela ne se passe pas très bien entre lui et le mouvement syndical."
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a déploré dimanche 19 février la stratégie de la France insoumise et de Jean-Luc Mélenchon dans les débats sur la réforme des retraites.
Le syndicaliste a commencé par dénoncer la position du gouvernement. "Premièrement il y a une responsabilité du gouvernement qui a choisi une procédure accélérée.
Une fois cette procédure en place, il faut que les députés fassent avec, a-t-il estimé sur BFMTV. Le cœur de cette réforme, c'est l’article 7. Le fait qu'il n'y ait pas eu de débat et de vote sur les 64 ans pose un problème. On parle plus de l'ambiance de l'Assemblée nationale que du fond du problème."
"Il y a aussi le problème des députés qui n'ont pas voulu aller jusqu'à l'article 7. Il y avait une volonté de ne pas y aller pour s'approprier ce mouvement social et faire passer les organisations syndicales au second plan", a assuré Philippe Martinez.
Alors que la France insoumise a refusé, cette semaine, de retirer ses milliers d'amendements pour permettre l'examen de cet article, le patron de la CGT a balayé l'argument : "C'est typiquement vouloir s'ingérer dans des relations intersyndicales. Il fallait mettre les députés devant leurs responsabilités."
Interrogé sur la responsabilité de Jean-Luc Mélenchon dans la situation, Philippe Martinez a reconnu des tensions avec le leader insoumis. "Cela fait très longtemps que je n'ai pas parlé à Jean-Luc Mélenchon. La CGT discute avec des députés, des présidents de groupe, éventuellement des secrétaires de parti. Cela ne se passe pas très bien entre lui et le mouvement syndical."