Dans une note du 6 janvier, le renseignement territorial anticipe "une large mobilisation des salariés" contre la réforme des retraites présentée mardi 10 janvier, rapporte France Inter.
Verrons-nous un retour de manifestations d’ampleur, à l’image de celles des gilets jaunes, dans les prochains jours ? Alors que la réforme des retraites doit être présentée mardi 10 janvier par la Première ministre Élisabeth Borne, le renseignement territorial a rédigé une note, le 6 janvier dernier, sur les préoccupations des Français, note que France Inter a pu consulter lundi. "Une large mobilisation des salariés" est possible, selon eux, avec des "grèves de longue durée entravant certains secteurs-clés de l'économie".
La note ne mentionne pas l’ampleur de la mobilisation.
Mais elle estime tout de même que "la rentrée sociale 2023 s'annonce très tendue", car cette réforme est dévoilée dans un contexte social déjà chargé. À savoir des Français préoccupés par la baisse de leur pouvoir d'achat en raison de l'inflation et de la hausse du prix du carburant, mais aussi une période bien particulière, celle des négociations annuelles obligatoires (NAO) sur les salaires qui commence dans les entreprises et risque de provoquer des "mécontentements".
Finalement, et non des moindre, la hausse du point d'indice dans le secteur public en juillet dernier a été jugée insuffisante.
Un possible ralliement des gilets jaunes
Si aucune date n’a encore été annoncée, les syndicats ont déjà fait savoir qu'ils manifesteraient contre cette réforme. Reste à savoir si les jeunes se mobiliseront tout comme les collectifs extérieurs aux syndicats. Les renseignements s'attendent à des "modes d'action disruptifs et imprévisibles", "moins structurés", comme les récentes mobilisations des contrôleurs SNCF et des médecins libéraux, précise France Inter.
Ceux-ci "suscitent une certaine inquiétude" dans les entreprises et dans les syndicats qui peuvent y voir une concurrence militante et "se livrer à une certaine surenchère". Les renseignements n’écartent pas non plus un possible ralliement des gilets jaunes à la contestation.
Par le passé, les tentatives de réformes des retraites avaient déjà vu la population française descendre dans les rues. En 2010, les 10 journées nationales d'action contre un précédent projet avaient mobilisé huit millions de personnes au total. Entre 2019 et 2020, un autre projet de ce type avait incité plus de trois millions de personnes à se mobiliser en tout, lors de 14 manifestations interprofessionnelles et intersyndicales.
Verrons-nous un retour de manifestations d’ampleur, à l’image de celles des gilets jaunes, dans les prochains jours ? Alors que la réforme des retraites doit être présentée mardi 10 janvier par la Première ministre Élisabeth Borne, le renseignement territorial a rédigé une note, le 6 janvier dernier, sur les préoccupations des Français, note que France Inter a pu consulter lundi. "Une large mobilisation des salariés" est possible, selon eux, avec des "grèves de longue durée entravant certains secteurs-clés de l'économie".
La note ne mentionne pas l’ampleur de la mobilisation.
Mais elle estime tout de même que "la rentrée sociale 2023 s'annonce très tendue", car cette réforme est dévoilée dans un contexte social déjà chargé. À savoir des Français préoccupés par la baisse de leur pouvoir d'achat en raison de l'inflation et de la hausse du prix du carburant, mais aussi une période bien particulière, celle des négociations annuelles obligatoires (NAO) sur les salaires qui commence dans les entreprises et risque de provoquer des "mécontentements".
Finalement, et non des moindre, la hausse du point d'indice dans le secteur public en juillet dernier a été jugée insuffisante.
Un possible ralliement des gilets jaunes
Si aucune date n’a encore été annoncée, les syndicats ont déjà fait savoir qu'ils manifesteraient contre cette réforme. Reste à savoir si les jeunes se mobiliseront tout comme les collectifs extérieurs aux syndicats. Les renseignements s'attendent à des "modes d'action disruptifs et imprévisibles", "moins structurés", comme les récentes mobilisations des contrôleurs SNCF et des médecins libéraux, précise France Inter.
Ceux-ci "suscitent une certaine inquiétude" dans les entreprises et dans les syndicats qui peuvent y voir une concurrence militante et "se livrer à une certaine surenchère". Les renseignements n’écartent pas non plus un possible ralliement des gilets jaunes à la contestation.
Par le passé, les tentatives de réformes des retraites avaient déjà vu la population française descendre dans les rues. En 2010, les 10 journées nationales d'action contre un précédent projet avaient mobilisé huit millions de personnes au total. Entre 2019 et 2020, un autre projet de ce type avait incité plus de trois millions de personnes à se mobiliser en tout, lors de 14 manifestations interprofessionnelles et intersyndicales.
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