Moïse Sarr, secrétaire d'Etat aux Sénégalais de l'Extérieur
Aucune convention n’a été signée par l’Espagne et le Sénégal en vue du rapatriement des migrants sénégalais vivant dans ce pays d’Europe, a déclaré, mardi, à Dakar, le secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur, Moïse Sarr.
"Il n’y a pas de signature entre la République du Sénégal et le royaume d’Espagne, en ce qui concerne le rapatriement de nos compatriotes. Que cela soit clair et net pour tout le monde", a martelé M. Sarr lors d’une conférence de presse donnée par plusieurs membres du gouvernement.
Une nouvelle convention a été signée dimanche par les deux pays, a-t-il ajouté, assurant que cet accord apporte "une avancée significative" en faveur des Sénégalais vivant en Espagne en satisfaisant "une veille et forte doléance". Cette ‘"convention généreuse" est relative à "la prise en charge des pensions de retraite" des ressortissants sénégalais vivant dans ce pays européen, selon Moïse Sarr.
"Elle règle une question importante, la levée de la clause de résidence, ce qui permet aujourd’hui l’accès de nos compatriotes qui ont décidé volontairement, après avoir travaillé en Espagne, de revenir au Sénégal, sans pour autant connaître une réduction, encore moins une suspension" de leur pension de retraite, a-t-il expliqué.
"Nos compatriotes pourront désormais percevoir intégralement leur pension de retraite, sans avoir à faire la navette (…) entre l’Espagne et le Sénégal", a précisé le secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur.
La nouvelle convention signée par Dakar et Madrid "garantit l’égalité [de traitement] entre un Sénégalais qui a travaillé en Espagne jusqu’à la retraite et un Espagnol qui est resté dans son pays, dans les mêmes conditions", selon M. Sarr.
Par le nouvel accord, les autorités espagnoles tiennent compte de la polygamie des Sénégalais travaillant en Espagne. Leurs épouses bénéficient de prestations sociales dont elles étaient privées jusque-là, selon le secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur.
"Il y a une concession majeure qui a été faite, dans la mesure où (…) la pension de survivant sera, avec cette nouvelle convention, répartie à parts égales entre toutes les épouses d’un travailleur sénégalais qui décède" en Espagne, si son lieu de travail s’y trouve, a expliqué Moïse Sarr.
Concernant le retour au Sénégal des migrants, le gouvernement va "mettre en place, dans nos 14 régions, des bureaux d’adaptation, d’accueil et de suivi, qui ont deux principales missions : aider à l’insertion des migrants de retour et fixer les potentiels candidats au départ" dans leur pays, a-t-il promis.
"Nous y travaillons. Le matériel (…) a déjà été commandé et est disponible. Et nous allons (…) procéder à la réception de ce matériel pour équiper les sept premiers bureaux du Sénégal, qui seront logés dans les agences régionales de développement", a ajouté M. Sarr. (APS)
"Il n’y a pas de signature entre la République du Sénégal et le royaume d’Espagne, en ce qui concerne le rapatriement de nos compatriotes. Que cela soit clair et net pour tout le monde", a martelé M. Sarr lors d’une conférence de presse donnée par plusieurs membres du gouvernement.
Une nouvelle convention a été signée dimanche par les deux pays, a-t-il ajouté, assurant que cet accord apporte "une avancée significative" en faveur des Sénégalais vivant en Espagne en satisfaisant "une veille et forte doléance". Cette ‘"convention généreuse" est relative à "la prise en charge des pensions de retraite" des ressortissants sénégalais vivant dans ce pays européen, selon Moïse Sarr.
"Elle règle une question importante, la levée de la clause de résidence, ce qui permet aujourd’hui l’accès de nos compatriotes qui ont décidé volontairement, après avoir travaillé en Espagne, de revenir au Sénégal, sans pour autant connaître une réduction, encore moins une suspension" de leur pension de retraite, a-t-il expliqué.
"Nos compatriotes pourront désormais percevoir intégralement leur pension de retraite, sans avoir à faire la navette (…) entre l’Espagne et le Sénégal", a précisé le secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur.
La nouvelle convention signée par Dakar et Madrid "garantit l’égalité [de traitement] entre un Sénégalais qui a travaillé en Espagne jusqu’à la retraite et un Espagnol qui est resté dans son pays, dans les mêmes conditions", selon M. Sarr.
Par le nouvel accord, les autorités espagnoles tiennent compte de la polygamie des Sénégalais travaillant en Espagne. Leurs épouses bénéficient de prestations sociales dont elles étaient privées jusque-là, selon le secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur.
"Il y a une concession majeure qui a été faite, dans la mesure où (…) la pension de survivant sera, avec cette nouvelle convention, répartie à parts égales entre toutes les épouses d’un travailleur sénégalais qui décède" en Espagne, si son lieu de travail s’y trouve, a expliqué Moïse Sarr.
Concernant le retour au Sénégal des migrants, le gouvernement va "mettre en place, dans nos 14 régions, des bureaux d’adaptation, d’accueil et de suivi, qui ont deux principales missions : aider à l’insertion des migrants de retour et fixer les potentiels candidats au départ" dans leur pays, a-t-il promis.
"Nous y travaillons. Le matériel (…) a déjà été commandé et est disponible. Et nous allons (…) procéder à la réception de ce matériel pour équiper les sept premiers bureaux du Sénégal, qui seront logés dans les agences régionales de développement", a ajouté M. Sarr. (APS)