La polémique née des propos ambivalents du ministre de la Justice sur un 3e mandat potentiel pour le président de la République ne semble pas devoir aller plus loin. Le porte-parole du gouvernement (et du parti présidentiel) y a mis son holà. « Macky Sall entame son dernier mandat puisque nous sommes partis sur une révision de la Constitution qui a été une révision consolidante », a indiqué Seydou Guèye repris par plusieurs quotidiens du jour.
« Il n'y a pas besoin d'être péremptoire sur la question, il faut s'en référer à la Constitution. Si vous lisez la Constitution, vous vous rendrez compte que les marges de manœuvre pour interpréter sont très minces, pratiquement inexistantes ».
Poursuivant son argumentaire, Seydou Guèye est revenu sur l’historique du « verrouillage » souhaité par le chef de l’Etat après les grandes joutes provoquées en 2011-2012 par le président sortant d’alors Abdoulaye Wade au sujet de sa troisième candidature.
"Le problème qu'on avait connu par le passé, le président Macky Sall y a apporté une réponse en limitant le nombre de mandats, en fixant la durée du mandat du président de la République et en verrouillant un peu la Constitution pour que ces dispositions relatives à l'élection du président de la République soient pratiquement intangibles", renchérit-il.
Dans un entretien paru lundi dans le quotidien "Enquête", Ismaïla Madior Fall avait semé le doute sur la question en estimant que "en principe", le président de la République ne pourra pas être candidat en 2024 car "l'article 27 de la constitution ne laisse place à aucune sorte d'interprétation."
« Il n'y a pas besoin d'être péremptoire sur la question, il faut s'en référer à la Constitution. Si vous lisez la Constitution, vous vous rendrez compte que les marges de manœuvre pour interpréter sont très minces, pratiquement inexistantes ».
Poursuivant son argumentaire, Seydou Guèye est revenu sur l’historique du « verrouillage » souhaité par le chef de l’Etat après les grandes joutes provoquées en 2011-2012 par le président sortant d’alors Abdoulaye Wade au sujet de sa troisième candidature.
"Le problème qu'on avait connu par le passé, le président Macky Sall y a apporté une réponse en limitant le nombre de mandats, en fixant la durée du mandat du président de la République et en verrouillant un peu la Constitution pour que ces dispositions relatives à l'élection du président de la République soient pratiquement intangibles", renchérit-il.
Dans un entretien paru lundi dans le quotidien "Enquête", Ismaïla Madior Fall avait semé le doute sur la question en estimant que "en principe", le président de la République ne pourra pas être candidat en 2024 car "l'article 27 de la constitution ne laisse place à aucune sorte d'interprétation."