Khartoum - Un leader de l'opposition soudanaise, Sadek al-Mahdi, a regagné jeudi Khartoum après environ 30 mois d'exil et offert d'aider au règlement des conflits dans son pays confronté à une série de rébellions.
Chef du parti Oumma, M. Mahdi, 81 ans, a été le dernier Premier ministre démocratiquement élu du Soudan avant d'être chassé par le coup d'Etat fomenté en 1989 par le général Omar Béchir, l'actuel président. Sa formation politique est l'une des plus anciennes du Soudan.
"Je suis revenu pour arrêter la guerre, rétablir la paix et œuvrer pour une transition démocratique", a-t-il dit devant des milliers de ses partisans, rassemblés à Omdourman, ville proche de la capitale soudanaise.
"Je travaillerai avec toutes les parties pour mettre fin aux hostilités et faire parvenir les aides humanitaires à tous ceux qui en ont besoin", a ajouté le célèbre opposant qui s'exprimant peu après son arrivée à l'aéroport de Khartoum.
Le parti Oumma avait exprimé son hostilité à la réélection en 2015 du président Béchir pour un nouveau mandat de cinq ans après 25 années au pouvoir.
Sadek al-Mahdi avait quitté le Soudan en août 2014 après avoir été emprisonné pour avoir accusé une unité paramilitaire d'exactions contre des civils au Darfour, une région de l'ouest du Soudan où le conflit a fait plus de 300.000 morts et 2,5 millions de déplacés depuis 2003, selon l'ONU.
Sous le coup d'une enquête pour des accusations de trahison, il risquait la peine de mort en cas de condamnation. Mais il avait été libéré un mois plus tard sur instruction du chef de l'Etat après la répression d'importantes manifestations contre son arrestation.
Pendant son exil, passé essentiellement au Caire, l'opposant a signé avec des formations politiques, des groupes rebelles et de la société civile un accord baptisé "l'Appel du Soudan" qui appelle à une transition en douceur et pacifique.
Le Soudan est confronté à des rébellions dans le Darfour. Des rébellions similaires ont lieu dans les Etats du Nil-Bleu et du Kordofan-Sud.
Dans son discours à Omdourman, M. Mahdi a multiplié les appels à la réconciliation et à un règlement politique au Soudan, pays dirigé sans partage par le général Béchir.
"Durant mon séjour à l'étranger, j'ai réussi à convaincre mes amis au sein de partis politiques de la nécessité d'une solution politique", a-t-il ajouté, annonçant une prochaine tournée dans le pays pour "conclure des accords de réconciliation et mettre fin aux rivalités entre les tribus".
En 2015, M. Béchir avait lancé un "dialogue national" pour résoudre les problèmes économiques et mettre fin aux insurrections, mais ce forum a été boycotté par la plupart des groupes armés et des partis d'opposition.
M. Béchir est recherché depuis 2009 par la Cour pénale internationale pour répondre de crimes de guerre et génocide au Darfour.
M. Mahdi a été Premier ministre du Soudan à deux reprises -de juillet 1966 à mai 1967 puis de mai 1986 au 30 juin 1989-, avant d'être renversé. Il s'était exilé une première fois après le coup d'Etat mais a regagné le pays en 2002.
Chef du parti Oumma, M. Mahdi, 81 ans, a été le dernier Premier ministre démocratiquement élu du Soudan avant d'être chassé par le coup d'Etat fomenté en 1989 par le général Omar Béchir, l'actuel président. Sa formation politique est l'une des plus anciennes du Soudan.
"Je suis revenu pour arrêter la guerre, rétablir la paix et œuvrer pour une transition démocratique", a-t-il dit devant des milliers de ses partisans, rassemblés à Omdourman, ville proche de la capitale soudanaise.
"Je travaillerai avec toutes les parties pour mettre fin aux hostilités et faire parvenir les aides humanitaires à tous ceux qui en ont besoin", a ajouté le célèbre opposant qui s'exprimant peu après son arrivée à l'aéroport de Khartoum.
Le parti Oumma avait exprimé son hostilité à la réélection en 2015 du président Béchir pour un nouveau mandat de cinq ans après 25 années au pouvoir.
Sadek al-Mahdi avait quitté le Soudan en août 2014 après avoir été emprisonné pour avoir accusé une unité paramilitaire d'exactions contre des civils au Darfour, une région de l'ouest du Soudan où le conflit a fait plus de 300.000 morts et 2,5 millions de déplacés depuis 2003, selon l'ONU.
Sous le coup d'une enquête pour des accusations de trahison, il risquait la peine de mort en cas de condamnation. Mais il avait été libéré un mois plus tard sur instruction du chef de l'Etat après la répression d'importantes manifestations contre son arrestation.
Pendant son exil, passé essentiellement au Caire, l'opposant a signé avec des formations politiques, des groupes rebelles et de la société civile un accord baptisé "l'Appel du Soudan" qui appelle à une transition en douceur et pacifique.
Le Soudan est confronté à des rébellions dans le Darfour. Des rébellions similaires ont lieu dans les Etats du Nil-Bleu et du Kordofan-Sud.
Dans son discours à Omdourman, M. Mahdi a multiplié les appels à la réconciliation et à un règlement politique au Soudan, pays dirigé sans partage par le général Béchir.
"Durant mon séjour à l'étranger, j'ai réussi à convaincre mes amis au sein de partis politiques de la nécessité d'une solution politique", a-t-il ajouté, annonçant une prochaine tournée dans le pays pour "conclure des accords de réconciliation et mettre fin aux rivalités entre les tribus".
En 2015, M. Béchir avait lancé un "dialogue national" pour résoudre les problèmes économiques et mettre fin aux insurrections, mais ce forum a été boycotté par la plupart des groupes armés et des partis d'opposition.
M. Béchir est recherché depuis 2009 par la Cour pénale internationale pour répondre de crimes de guerre et génocide au Darfour.
M. Mahdi a été Premier ministre du Soudan à deux reprises -de juillet 1966 à mai 1967 puis de mai 1986 au 30 juin 1989-, avant d'être renversé. Il s'était exilé une première fois après le coup d'Etat mais a regagné le pays en 2002.