Au total, quatre comptes [X] appartenant à des hauts responsables paramilitaires ont été suspendus vendredi dernier par la plateforme. Outre, le général Hemedti, le leader des FSR mais aussi le porte-parole du mouvement ainsi que deux autres commandants militaires sont concernés.
Selon Mohamed Suliman, un militant soudanais qui fait campagne auprès des plateformes numériques pour qu'elles soient plus responsables, ces comptes sur X allaient à l'encontre des conditions d'utilisation car elles publiaient des messages ou des vidéos faisant l’apologie de la violence et de la haine.
L’année dernière, sous la pression de ce même militant, le groupe Facebook a également supprimé le compte officiel des FSR, accusant les paramilitaires de diffuser de fausses informations.
Cette suspension sur les réseaux sociaux est une victoire, explique le militant. Selon lui, les paramilitaires dépendent fortement de ces plateformes numériques pour communiquer entre eux, recruter et diffuser leur propagande. Quotidiennement, ils publient plus d'une dizaine de messages en arabe, mais également en anglais. [RFI]