Babacar Diagne, président du Conseil national de régulation de l'audiovisuel (CNRA)
Comme de très nombreux sénégalais, j’ai été profondément choqué et indigné par la décision liberticide du collège du Conseil national de régulation de l’audiovisuel du 31 décembre 2019, suspendant la diffusion des programmes de la SEN TV pour 7 jours, durant la période allant du mardi 31 décembre 2019 à minuit au mardi 7 janvier 2020 à minuit.
Cette mesure radicale, suspecte, totalement irrationnelle, disproportionnée et dangereuse constitue une atteinte extrêmement grave à la liberté d’information, l'indépendance et au pluralisme des médias au Sénégal.
Cette mesure est sélective car elle cible clairement un groupe identifié (le groupe D-MEDIA), et viole expressément l’article premier de la Constitution sénégalaise qui fait de l’égalité de traitement, un pilier fondamental de notre architecture juridique. Alors que le CNRA avait mis en demeure la Sen Tv, la Zik Fm et la Tfm « de mettre en définitivement un terme à la publicité des produits de dépigmentation », seule la SEN-TV est frappée par la mesure de suspension.
Cette mesure est totalement hypocrite puisque le CNRA qui fait semblant de s’intéresser à la dépigmentation des sénégalaises fait preuve d’une complaisance totale à l’égard de la RTS et du Soleil, des organes publics financés par les impôts des sénégalais, qui sont de véritables outils de propagande, au service du régime de Macky SALL et qui entretiennent une relation de connivence avec le pouvoir en place.
Le CNRA n’est pas un organe de censure au service du Prince Macky SALL, mais un organe de régulation des médias qui doit veiller à ce que les citoyens sénégalais puissent disposer de programmes éducatifs diversifiés et d’une information plurielle. L’indignation sélective du CNRA est flagrante puisqu’il passe sous silence des images de séries télévisées beaucoup plus graves et destructives pour la jeunesse que celles liées à la publicité des produits de dépigmentation des sénégalaises.
Si le CNRA a envie de censurer SEN-TV, qu’il le fasse clairement au lieu de s’abriter derrière une histoire loufoque de « dépigmentation », une gigantesque farce à laquelle personne ne croit. Nous dénonçons avec la plus grande vigueur cette mesure liberticide, et exigeons dans un souci d’égalité de traitement à ce que cette mesure de suspension soit appliquée à la TFM et à la RTS. Aussi longtemps qu’une mesure de suspension ne sera pas prise à l’encontre de la TFM et de la RTS, le CNRA (un outil de censure au service du Prince Macky SALL) ne sera pas crédible aux yeux des sénégalais.
Cordialement.
Seybani SOUGOU – Citoyen sénégalais
Cette mesure radicale, suspecte, totalement irrationnelle, disproportionnée et dangereuse constitue une atteinte extrêmement grave à la liberté d’information, l'indépendance et au pluralisme des médias au Sénégal.
Cette mesure est sélective car elle cible clairement un groupe identifié (le groupe D-MEDIA), et viole expressément l’article premier de la Constitution sénégalaise qui fait de l’égalité de traitement, un pilier fondamental de notre architecture juridique. Alors que le CNRA avait mis en demeure la Sen Tv, la Zik Fm et la Tfm « de mettre en définitivement un terme à la publicité des produits de dépigmentation », seule la SEN-TV est frappée par la mesure de suspension.
Cette mesure est totalement hypocrite puisque le CNRA qui fait semblant de s’intéresser à la dépigmentation des sénégalaises fait preuve d’une complaisance totale à l’égard de la RTS et du Soleil, des organes publics financés par les impôts des sénégalais, qui sont de véritables outils de propagande, au service du régime de Macky SALL et qui entretiennent une relation de connivence avec le pouvoir en place.
Le CNRA n’est pas un organe de censure au service du Prince Macky SALL, mais un organe de régulation des médias qui doit veiller à ce que les citoyens sénégalais puissent disposer de programmes éducatifs diversifiés et d’une information plurielle. L’indignation sélective du CNRA est flagrante puisqu’il passe sous silence des images de séries télévisées beaucoup plus graves et destructives pour la jeunesse que celles liées à la publicité des produits de dépigmentation des sénégalaises.
Si le CNRA a envie de censurer SEN-TV, qu’il le fasse clairement au lieu de s’abriter derrière une histoire loufoque de « dépigmentation », une gigantesque farce à laquelle personne ne croit. Nous dénonçons avec la plus grande vigueur cette mesure liberticide, et exigeons dans un souci d’égalité de traitement à ce que cette mesure de suspension soit appliquée à la TFM et à la RTS. Aussi longtemps qu’une mesure de suspension ne sera pas prise à l’encontre de la TFM et de la RTS, le CNRA (un outil de censure au service du Prince Macky SALL) ne sera pas crédible aux yeux des sénégalais.
Cordialement.
Seybani SOUGOU – Citoyen sénégalais