Cette directive algérienne, qui date du 13 mars 2025, apparaît dans un climat tendu entre Alger et Paris.
L'Algérie a émis une directive, proscrivant "tout déplacement à caractère touristique ou personnel vers la France pour les diplomates et leurs familles jusqu'à nouvel ordre, y compris les transits via les aéroports français", a rapporté Le Point.
Cette décision intervient alors que les tensions entre la France et l'Algérie ne font que s'accroître. En février dernier, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau réclamait un "rapport de force avec l'Algérie", à la suite des nombreux refus d'Alger d'accepter le retour de ses citoyens faisant l'objet d'une mesure d'expulsion.
La directive algérienne, qui date du 13 mars, porte comme consigne un "caractère impératif" nécessitant "une application rigoureuse des mesures conservatoires qu'elle comporte". En effet, toute infraction à cette interdiction pourrait "entraîner des sanctions disciplinaires".
La condamnation de Boualem Sansal
Après la décision de Bruno Retailleau, l'Algérie avait à nouveau refusé la liste des noms d'une soixantaine d'Algériens à expulser de France. En réponse, la France a suspendu l'exemption de visa pour les détenteurs de passeport diplomatique algériens.
Signe des tensions franco-algériennes, l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, arrêté le 16 novembre 2024 à Alger, a été condamné à une peine de cinq ans de prison, le 27 mars, suscitant la colère des politiques en France. [6Medias]
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