Paris - L'opérateur de télécoms SFR, filiale du groupe Altice, a assigné en justice son concurrent Orange, au sujet du conflit qui les oppose sur le déploiement de la fibre optique dans certaines zones, a indiqué mardi le groupe Orange à l'AFP, confirmant une information des Echos.
"On est assez surpris parce que la répartition des zones AMII (moyennement denses, NDLR) a fait l'objet d'une discussion entre tous les opérateurs, dont Orange et SFR, et a reçu la bénédiction des autorités de la concurrence et du gouvernement", a commenté un porte-parole d'Orange.
En 2011, Orange s'était engagé à couvrir en fibre 80% de ces zones et SFR 20%, de façon à parvenir à une desserte complète de ces territoires en très haut débit en 2020, comme le demande l'Etat.
Mais, depuis le rachat de SFR par le câblo-opérateur Numéricable en 2014, l'opérateur souhaite réaliser 50% de cette couverture.
"On est assez confiants face à cette plainte", a également assuré à l'AFP Pierre Louette, directeur général délégué d'Orange.
"Il y a chez SFR et Numericable une longue tradition d'attaquer Orange", a-t-il ajouté.
"SFR n'a absolument pas exécuté ce qui était dans ses engagements initiaux. Il faut d'abord finir ce qu'on doit faire avant de réclamer plus", a encore jugé M. Louette.
"Le déploiement de la fibre est un projet industriel de longue haleine, que l'on ne peut pas prendre à la légère et modifier" en cours de route, a fait valoir le porte-parole d'Orange.
"Cela pourrait ralentir la dynamique (de couverture) lancée" depuis plusieurs années, a-t-il poursuivi.
Avec cette assignation auprès du Tribunal de commerce de Paris, "une discussion juridique va s'engager mais nous sommes assez sereins", a-t-on ajouté de même source.
En janvier, l'autorité de régulation des télécoms (Arcep) avait par ailleurs annoncé une série de mesures visant à durcir la régulation sur Orange dans le marché de la fibre jusqu'au domicile, pour encourager la concurrence dans un secteur où l'opérateur historique est largement dominant. (AFP)
"On est assez surpris parce que la répartition des zones AMII (moyennement denses, NDLR) a fait l'objet d'une discussion entre tous les opérateurs, dont Orange et SFR, et a reçu la bénédiction des autorités de la concurrence et du gouvernement", a commenté un porte-parole d'Orange.
En 2011, Orange s'était engagé à couvrir en fibre 80% de ces zones et SFR 20%, de façon à parvenir à une desserte complète de ces territoires en très haut débit en 2020, comme le demande l'Etat.
Mais, depuis le rachat de SFR par le câblo-opérateur Numéricable en 2014, l'opérateur souhaite réaliser 50% de cette couverture.
"On est assez confiants face à cette plainte", a également assuré à l'AFP Pierre Louette, directeur général délégué d'Orange.
"Il y a chez SFR et Numericable une longue tradition d'attaquer Orange", a-t-il ajouté.
"SFR n'a absolument pas exécuté ce qui était dans ses engagements initiaux. Il faut d'abord finir ce qu'on doit faire avant de réclamer plus", a encore jugé M. Louette.
"Le déploiement de la fibre est un projet industriel de longue haleine, que l'on ne peut pas prendre à la légère et modifier" en cours de route, a fait valoir le porte-parole d'Orange.
"Cela pourrait ralentir la dynamique (de couverture) lancée" depuis plusieurs années, a-t-il poursuivi.
Avec cette assignation auprès du Tribunal de commerce de Paris, "une discussion juridique va s'engager mais nous sommes assez sereins", a-t-on ajouté de même source.
En janvier, l'autorité de régulation des télécoms (Arcep) avait par ailleurs annoncé une série de mesures visant à durcir la régulation sur Orange dans le marché de la fibre jusqu'au domicile, pour encourager la concurrence dans un secteur où l'opérateur historique est largement dominant. (AFP)