BRUXELLES (Reuters) - Les gouvernements de l'Union européenne vont tenter vendredi, malgré leurs divisions, de choisir, par vote à défaut de consensus, un candidat pour diriger le Fonds monétaire international.
Trois postulants à la succession de la Française Christine Lagarde restent en lice après le désistement de deux candidats : le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, ancien président de l'Eurogroupe des ministres des Finances de la zone euro, Olli Rehn, le gouverneur de la banque centrale finlandaise et la Bulgare Kristalina Gueorguieva, directrice générale de la Banque mondiale.
L'Espagnole Nadia Calvino, ministre de l'Economie, a renoncé vendredi après un premier tour de scrutin. Le portugais Mario Centeno, l'actuel président de l'Eurogroupe, s'est retiré jeudi.
Christine Lagarde a démissionné en juillet après avoir été choisie pour prendre la présidence de la Banque centrale européenne à la place de l'Italien Mario Draghi
Les candidatures à la tête du FMI, dont le siège est à Washington, peuvent être présentées jusqu'au 6 septembre. Le processus de sélection du candidat est dirigé par le ministre français des Finances, Bruno Le Maire.
La direction du FMI revient par tradition à un Européen, mais les candidats d'autres continents pourraient sortir du bois si les divisions entre Européens devenaient paralysantes.
A priori, les pays d'Europe du Nord ont une préférence pour Jeroen Dijsselbloem ou Olli Rehn, tandis que ceux du Sud et de l'Est souhaitent voire Kristalina Georgieva élue, indique un responsable européen.
Un accord entre Européens par le biais d'un compromis informel s'étant avéré impossible, la France a insisté pour organiser le processus de sélection par vote. Le candidat qui obtiendra au moins 55% des voix des 28 États membres de l'Union européenne représentant au moins 65% de la population de l'EU sera déclaré vainqueur.
Plusieurs tours de scrutin devraient être nécessaires. Il se pourrait également qu'aucun candidat ne puisse être choisi vendredi.
Trois postulants à la succession de la Française Christine Lagarde restent en lice après le désistement de deux candidats : le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, ancien président de l'Eurogroupe des ministres des Finances de la zone euro, Olli Rehn, le gouverneur de la banque centrale finlandaise et la Bulgare Kristalina Gueorguieva, directrice générale de la Banque mondiale.
L'Espagnole Nadia Calvino, ministre de l'Economie, a renoncé vendredi après un premier tour de scrutin. Le portugais Mario Centeno, l'actuel président de l'Eurogroupe, s'est retiré jeudi.
Christine Lagarde a démissionné en juillet après avoir été choisie pour prendre la présidence de la Banque centrale européenne à la place de l'Italien Mario Draghi
Les candidatures à la tête du FMI, dont le siège est à Washington, peuvent être présentées jusqu'au 6 septembre. Le processus de sélection du candidat est dirigé par le ministre français des Finances, Bruno Le Maire.
La direction du FMI revient par tradition à un Européen, mais les candidats d'autres continents pourraient sortir du bois si les divisions entre Européens devenaient paralysantes.
A priori, les pays d'Europe du Nord ont une préférence pour Jeroen Dijsselbloem ou Olli Rehn, tandis que ceux du Sud et de l'Est souhaitent voire Kristalina Georgieva élue, indique un responsable européen.
Un accord entre Européens par le biais d'un compromis informel s'étant avéré impossible, la France a insisté pour organiser le processus de sélection par vote. Le candidat qui obtiendra au moins 55% des voix des 28 États membres de l'Union européenne représentant au moins 65% de la population de l'EU sera déclaré vainqueur.
Plusieurs tours de scrutin devraient être nécessaires. Il se pourrait également qu'aucun candidat ne puisse être choisi vendredi.