D’octobre à Noël, le procès est prévu pour durer trois mois et se terminera ainsi à peine un mois avant la primaire républicaine dans l’optique de la présidentielle 2024.
Le procès civil pour fraudes de Donald Trump et de ses fils durera trois mois, d’octobre à Noël, l’ancien président des États-Unis étant accusé par la justice de l’État de New York d’avoir «gonflé» son patrimoine de milliards de dollars entre 2011 et 2021.
Un juge d’un tribunal new-yorkais avait déjà déterminé que ce procès sans jury commencerait le 2 octobre à Manhattan. Dans une ordonnance rendue publique vendredi, il a précisé que les débats se prolongeraient jusqu’au 22 décembre, soit peu avant les premières primaires du Parti républicain, le 15 janvier dans l’Iowa (centre). Donald Trump, qui rêve de retourner à la Maison-Blanche, en est le favori. Des audiences préliminaires doivent se tenir fin septembre.
250 millions de dollars de pénalités?
En amont de ce procès civil, la procureure générale de l’État de New York (équivalent de ministre régionale de la Justice) Letitia James a de nouveau transmis vendredi à la Cour suprême locale des centaines de pages de documents accusatoires contre Donald Trump et ses deux fils aînés, Donald Jr et Eric.
Il s’agit d’étayer la plainte que la magistrate a déposée en septembre 2022 pour réclamer à Donald Trump, ses fils et leur groupe familial Trump Organization 250 millions de dollars de dommages et intérêts pour fraudes fiscales et financières.
Cette procureure, élue du Parti démocrate, accuse le milliardaire républicain et ses enfants d’avoir «délibérément» manipulé -- à la hausse et à la baisse -- les évaluations des actifs du groupe -- clubs de golf, hôtels de luxe et d’autres propriétés -- pour obtenir des prêts plus avantageux auprès des banques ou pour réduire leurs impôts.
D’après des documents judiciaires dévoilés le 30 août par Letitia James, Donald Trump est soupçonné d’avoir «faussement fait gonfler de milliards de dollars la valeur de ses actifs» chaque année entre 2011 et 2021 -- y compris quand il était président de 2017 à 2021. Ces variations étaient alors estimées à «entre 17% et 39%, soit entre 812 millions de dollars et 2,2 milliards de dollars» chaque année.
Dans une nouvelle estimation «prudente» dévoilée vendredi par les services de la procureure générale, la surévaluation du patrimoine de Donald Trump s’établit plutôt à «entre 1,9 milliard de dollars et 3,6 milliards de dollars par an». L’intéressé a maintes fois dénoncé une affaire «ridicule» conduite par une magistrate afro-américaine «raciste». (AFP)
Le procès civil pour fraudes de Donald Trump et de ses fils durera trois mois, d’octobre à Noël, l’ancien président des États-Unis étant accusé par la justice de l’État de New York d’avoir «gonflé» son patrimoine de milliards de dollars entre 2011 et 2021.
Un juge d’un tribunal new-yorkais avait déjà déterminé que ce procès sans jury commencerait le 2 octobre à Manhattan. Dans une ordonnance rendue publique vendredi, il a précisé que les débats se prolongeraient jusqu’au 22 décembre, soit peu avant les premières primaires du Parti républicain, le 15 janvier dans l’Iowa (centre). Donald Trump, qui rêve de retourner à la Maison-Blanche, en est le favori. Des audiences préliminaires doivent se tenir fin septembre.
250 millions de dollars de pénalités?
En amont de ce procès civil, la procureure générale de l’État de New York (équivalent de ministre régionale de la Justice) Letitia James a de nouveau transmis vendredi à la Cour suprême locale des centaines de pages de documents accusatoires contre Donald Trump et ses deux fils aînés, Donald Jr et Eric.
Il s’agit d’étayer la plainte que la magistrate a déposée en septembre 2022 pour réclamer à Donald Trump, ses fils et leur groupe familial Trump Organization 250 millions de dollars de dommages et intérêts pour fraudes fiscales et financières.
Cette procureure, élue du Parti démocrate, accuse le milliardaire républicain et ses enfants d’avoir «délibérément» manipulé -- à la hausse et à la baisse -- les évaluations des actifs du groupe -- clubs de golf, hôtels de luxe et d’autres propriétés -- pour obtenir des prêts plus avantageux auprès des banques ou pour réduire leurs impôts.
D’après des documents judiciaires dévoilés le 30 août par Letitia James, Donald Trump est soupçonné d’avoir «faussement fait gonfler de milliards de dollars la valeur de ses actifs» chaque année entre 2011 et 2021 -- y compris quand il était président de 2017 à 2021. Ces variations étaient alors estimées à «entre 17% et 39%, soit entre 812 millions de dollars et 2,2 milliards de dollars» chaque année.
Dans une nouvelle estimation «prudente» dévoilée vendredi par les services de la procureure générale, la surévaluation du patrimoine de Donald Trump s’établit plutôt à «entre 1,9 milliard de dollars et 3,6 milliards de dollars par an». L’intéressé a maintes fois dénoncé une affaire «ridicule» conduite par une magistrate afro-américaine «raciste». (AFP)