Après l’euphorie, place à l’inquiétude en Tunisie. Le président a prolongé l’état d’exception et ce jusqu’à " nouvel ordre ". Kais Saied s’était engagé à nommer un nouveau chef de gouvernement dans les 30 jours après le renvoi du 1er ministre et la suspension des activités du parlement le 25 juillet dernier. Les Tunisiens attendent toujours. Le débat s’intensifie après la joie et le soulagement qui avaient accueilli ce coup d’éclat présidentiel.
Le doute s’installe. Kais Saied est-il en train de glisser vers une forme d’autoritarisme ? Ou a-t-il tout simplement besoin de temps pour mener comme il s’y est engagé une guerre contre la corruption ? Apprécié de ses étudiants, l’ex enseignant en droit devenu président s’est transformé en cas d’étude. La rentrée des cours n’a pas encore sonné, alors, c’est en terrasse que Hedi et Minyar, étudiants en droit, débattent. …
A la librairie " El Kitab ", lieu emblématique du centre-ville, Amal, la libraire, est débordée par les clients qui se pressent pour préparer la rentrée scolaire et universitaire, mais aussi par les clients qui se ruent sur les livres qui tentent de percer l’énigme Kais Saeid. Elles figurent désormais parmi les meilleures ventes.
La libraire a son explication : " Les gens ne sont pas tellement rassurés. Comme le président a prolongé le délai, on commence à tiquer. Il ne s’adresse pas aux médias. Est-ce dire qu’on risque de revenir comme au temps de Ben Ali où la liberté d’expression n’existait pas tout simplement. Vous comprenez nos craintes ? On ne sait pas ! On est dans l’expectative mais dans l’expectative vraiment inquiétante ". (RTBF)
Le doute s’installe. Kais Saied est-il en train de glisser vers une forme d’autoritarisme ? Ou a-t-il tout simplement besoin de temps pour mener comme il s’y est engagé une guerre contre la corruption ? Apprécié de ses étudiants, l’ex enseignant en droit devenu président s’est transformé en cas d’étude. La rentrée des cours n’a pas encore sonné, alors, c’est en terrasse que Hedi et Minyar, étudiants en droit, débattent. …
A la librairie " El Kitab ", lieu emblématique du centre-ville, Amal, la libraire, est débordée par les clients qui se pressent pour préparer la rentrée scolaire et universitaire, mais aussi par les clients qui se ruent sur les livres qui tentent de percer l’énigme Kais Saeid. Elles figurent désormais parmi les meilleures ventes.
La libraire a son explication : " Les gens ne sont pas tellement rassurés. Comme le président a prolongé le délai, on commence à tiquer. Il ne s’adresse pas aux médias. Est-ce dire qu’on risque de revenir comme au temps de Ben Ali où la liberté d’expression n’existait pas tout simplement. Vous comprenez nos craintes ? On ne sait pas ! On est dans l’expectative mais dans l’expectative vraiment inquiétante ". (RTBF)