SAN FRANCISCO (Reuters) - Le site Twitter a saisi jeudi la justice contre une demande émanant de responsables fédéraux lui réclamant les données personnelles de l'utilisateur d'un compte anonyme opposé à l'action de Donald Trump.
La demande porte sur le compte @ALT_uscis, qui serait administré clandestinement par un ou plusieurs employés des services fédéraux de l'immigration.
Dans une plainte déposée devant le tribunal fédéral de San Francisco et visant le département de la Sécurité intérieure, Twitter demande l'annulation de cette injonction administrative.
"Les droits à la liberté d'expression accordés aux utilisateurs de Twitter et à Twitter lui-même en vertu du Premier Amendement de la Constitution incluent un droit à diffuser des propos politiques anonymes ou sous pseudonymes", argue la plateforme de microblogging.
Aucun commentaire n'a pu être obtenu auprès du département de la Sécurité intérieure.
Dès après l'investiture de Trump à la Maison blanche, le 20 janvier dernier, des comptes anonymes sont apparus sur Twitter relayant les inquiétudes d'employés d'une bonne dizaine d'agences fédérales s'opposant au président républicain, notamment sur le changement climatique ou la question de l'immigration.
Le compte @Alt_uscis, créé en janvier et comptant à ce jour 33.000 abonnés, se présente comme une plateforme de "résistance sur l'immigration". Sa photo de profil est un détournement du logo officiel des Services fédéraux de la citoyenneté et de l'immigration (USCIS) orné des drapeaux des pays du globe formant le symbole de la colombe de la paix.
En 2012, la direction de Twitter avait déjà refusé de fournir aux procureurs de New York les données personnelles relatives à un compte animé par un manifestant du mouvement anti-capitaliste Occupy Wall Street.
La demande porte sur le compte @ALT_uscis, qui serait administré clandestinement par un ou plusieurs employés des services fédéraux de l'immigration.
Dans une plainte déposée devant le tribunal fédéral de San Francisco et visant le département de la Sécurité intérieure, Twitter demande l'annulation de cette injonction administrative.
"Les droits à la liberté d'expression accordés aux utilisateurs de Twitter et à Twitter lui-même en vertu du Premier Amendement de la Constitution incluent un droit à diffuser des propos politiques anonymes ou sous pseudonymes", argue la plateforme de microblogging.
Aucun commentaire n'a pu être obtenu auprès du département de la Sécurité intérieure.
Dès après l'investiture de Trump à la Maison blanche, le 20 janvier dernier, des comptes anonymes sont apparus sur Twitter relayant les inquiétudes d'employés d'une bonne dizaine d'agences fédérales s'opposant au président républicain, notamment sur le changement climatique ou la question de l'immigration.
Le compte @Alt_uscis, créé en janvier et comptant à ce jour 33.000 abonnés, se présente comme une plateforme de "résistance sur l'immigration". Sa photo de profil est un détournement du logo officiel des Services fédéraux de la citoyenneté et de l'immigration (USCIS) orné des drapeaux des pays du globe formant le symbole de la colombe de la paix.
En 2012, la direction de Twitter avait déjà refusé de fournir aux procureurs de New York les données personnelles relatives à un compte animé par un manifestant du mouvement anti-capitaliste Occupy Wall Street.