Il prétendait « rectifier le cours de la révolution ». Mais un an après le coup d’Etat du 25 octobre 2021 qui a fait dérailler la transition démocratique amorcée en 2019 après la chute de la dictature d’Omar Al-Bachir, le général Abdel Fattah Al-Bourhane n’est pas parvenu à consolider son pouvoir. Contestés dans la rue, les militaires, qui attribuaient, en 2021, la responsabilité de la détérioration de la situation au gouvernement mené par Abdallah Hamdok, doivent faire face à une profonde crise sociale.
Le robinet de l’aide internationale s’est tari au lendemain du putsch. Plus de 4,6 milliards de dollars (4,7 milliards d’euros), prévus pour des projets dans l’énergie, l’agriculture ou la santé ainsi qu’un programme de soutien aux familles les plus pauvres, ont été gelés. Pour se financer, les autorités ont décidé d’augmenter drastiquement les taxes. Une hausse du coût de la vie aggravé par la flambée mondiale des prix alimentaires et de l’énergie provoquée par la guerre en Ukraine. (Le Monde)
Le robinet de l’aide internationale s’est tari au lendemain du putsch. Plus de 4,6 milliards de dollars (4,7 milliards d’euros), prévus pour des projets dans l’énergie, l’agriculture ou la santé ainsi qu’un programme de soutien aux familles les plus pauvres, ont été gelés. Pour se financer, les autorités ont décidé d’augmenter drastiquement les taxes. Une hausse du coût de la vie aggravé par la flambée mondiale des prix alimentaires et de l’énergie provoquée par la guerre en Ukraine. (Le Monde)