Par Adama Gaye
L’urgence est de dénoncer l’inadmissible largesse faite par le Président du Collège de l’Artp à la Sonatel soumise à une amende de 1, 5 milliards cfa, là où la société de téléphonie devait en payer 13, 5 milliards (c’est la nouvelle casse de ce régime d’alternance qu’il faut impérativement faire abroger !). Ce peut aussi être de mettre encore en relief les autres affaires qu’on ne peut enterrer malgré les assauts de justifications, en particulier sur le pétrole Sénégalais, entré en phase de malédiction avant même son exploitation (sujet sur lequel je compte revenir à partir de Dundee, la grande ville Ecossaise, située sur les bords de la Mer du Nord où le pétrole est l’une des grandes industries locale).
Le chroniqueur, guidé par les sujets brûlants de l’actualité, se doit cette fois-ci d’évoquer une question permanente : la société sénégalaise !
Autrement dit, comment engager une thérapie sociétale pour lui faire retrouver son équilibre ?
C’est l’évidence : plus qu’un Etat qui n’est que son émanation, la société est le substrat fondamental d’où tout part et vers où tout converge. En bonne santé, elle est un socle sur lequel l’Etat peut solidement bâtir une stratégie de développement et de progrès. Malade, les fondements qu’elle lui propose sont vermoulus.
Or donc, notre société est travaillée par des tares comme l’a encore prouvé la fête de Tabaski, célébrée la semaine dernière. Ce qui devait permettre le renouvellement d’une soumission à Dieu fut plutôt l’occasion d’une débauche financière pour faire étalage d’une prospérité matérielle que seule une infime minorité peut pourtant revendiquer. Les plus pauvres ont été harcelés pour se payer un mouton à un prix onéreux pour faire le sacrifice rituel –qui n’est en réalité pas une obligation !
La crise économique appauvrissante leur a fait passer des nuits blanches tandis que l’Etat, dont le rôle de guide aurait pu s’exercer pour libérer les populations d’une telle contrainte, était, comme d’habitude, aux abonnés-absents, en dehors d’une mise en scène comique d’achat d’un mouton par le Président de la République.
Les dépenses en toutes occasions ne sont que l’une des faces visibles d’une société portée sur le matériel, pour en découdre, (‘défanté’), selon le terme Wolof. Or, en ces temps durs, elle n’en peut plus devant l’ampleur des besoins sociétaux en décalage avec la maigreur des moyens des individus. Baptêmes, deuils, événements religieux, mariages, sans compter les autres dépenses essentielles pour l’école, la santé ou la nourriture pèsent sur les populations ne sachant plus où donner de la tête.
Pourquoi préserver un modèle social en ruines ? Car il est grand temps d’extirper la société sénégalaise de son intenable Show ? Comment réduire la pression qu’elle exerce sur les individus ? Ou l’assainir pour qu’elle soit un lieu d’épanouissement et non la dictature qu’elle a fini par être en imposant des us et coutumes tournant autour de la frime, de l’apparat et de l’apparence ou encore des jugements de valeur en l’absence de vraies valeurs reléguées au diable par les antivaleurs ?
Sauver l’âme de la société sénégalaise en est l'enjeu. Celle, aussi, des individus désorientés produit par son délitement! Il faut oser changer…
L’urgence est de dénoncer l’inadmissible largesse faite par le Président du Collège de l’Artp à la Sonatel soumise à une amende de 1, 5 milliards cfa, là où la société de téléphonie devait en payer 13, 5 milliards (c’est la nouvelle casse de ce régime d’alternance qu’il faut impérativement faire abroger !). Ce peut aussi être de mettre encore en relief les autres affaires qu’on ne peut enterrer malgré les assauts de justifications, en particulier sur le pétrole Sénégalais, entré en phase de malédiction avant même son exploitation (sujet sur lequel je compte revenir à partir de Dundee, la grande ville Ecossaise, située sur les bords de la Mer du Nord où le pétrole est l’une des grandes industries locale).
Le chroniqueur, guidé par les sujets brûlants de l’actualité, se doit cette fois-ci d’évoquer une question permanente : la société sénégalaise !
Autrement dit, comment engager une thérapie sociétale pour lui faire retrouver son équilibre ?
C’est l’évidence : plus qu’un Etat qui n’est que son émanation, la société est le substrat fondamental d’où tout part et vers où tout converge. En bonne santé, elle est un socle sur lequel l’Etat peut solidement bâtir une stratégie de développement et de progrès. Malade, les fondements qu’elle lui propose sont vermoulus.
Or donc, notre société est travaillée par des tares comme l’a encore prouvé la fête de Tabaski, célébrée la semaine dernière. Ce qui devait permettre le renouvellement d’une soumission à Dieu fut plutôt l’occasion d’une débauche financière pour faire étalage d’une prospérité matérielle que seule une infime minorité peut pourtant revendiquer. Les plus pauvres ont été harcelés pour se payer un mouton à un prix onéreux pour faire le sacrifice rituel –qui n’est en réalité pas une obligation !
La crise économique appauvrissante leur a fait passer des nuits blanches tandis que l’Etat, dont le rôle de guide aurait pu s’exercer pour libérer les populations d’une telle contrainte, était, comme d’habitude, aux abonnés-absents, en dehors d’une mise en scène comique d’achat d’un mouton par le Président de la République.
Les dépenses en toutes occasions ne sont que l’une des faces visibles d’une société portée sur le matériel, pour en découdre, (‘défanté’), selon le terme Wolof. Or, en ces temps durs, elle n’en peut plus devant l’ampleur des besoins sociétaux en décalage avec la maigreur des moyens des individus. Baptêmes, deuils, événements religieux, mariages, sans compter les autres dépenses essentielles pour l’école, la santé ou la nourriture pèsent sur les populations ne sachant plus où donner de la tête.
Pourquoi préserver un modèle social en ruines ? Car il est grand temps d’extirper la société sénégalaise de son intenable Show ? Comment réduire la pression qu’elle exerce sur les individus ? Ou l’assainir pour qu’elle soit un lieu d’épanouissement et non la dictature qu’elle a fini par être en imposant des us et coutumes tournant autour de la frime, de l’apparat et de l’apparence ou encore des jugements de valeur en l’absence de vraies valeurs reléguées au diable par les antivaleurs ?
Sauver l’âme de la société sénégalaise en est l'enjeu. Celle, aussi, des individus désorientés produit par son délitement! Il faut oser changer…