Une cinquantaine de baleines pilotes ont péri échouées la semaine dernière sur une plage d'Islande, un phénomène fréquent mais rarement fatal chez ces cétacés et qui reste inexpliqué, a-t-on appris lundi auprès de scientifiques.
Ce sont 52 animaux gisant sur le sable qui ont été repérés sur une plage sauvage de Longufjorur, dans l'ouest de l'île de l'Atlantique nord, le 18 juillet, par un pilote d'hélicoptère transportant des touristes.
Des biologistes devaient se rendre sur place mardi pour prélever des échantillons sur les mammifères marins, une espèce abondante dans l'Atlantique estimée à entre 500'000 et 800'000 individus.
«Régulièrement on voit des baleines pilotes s'échouer. Ce n'est pas inhabituel (...) mais la plupart du temps on les repère en peu de temps, avant qu'elles meurent, et on peut les aider à regagner le large», explique à l'AFP Gisli Vikingsson de l'Institut de recherche marine de Reykjavik.
Les baleines sont particulièrement vulnérables lorsqu'elles se rapprochent des côtes pour chasser leurs proies et que les eaux de littoral sont peu profondes.
Les raisons pour lesquelles elles s'échouent, et en si grand nombre, demeurent mystérieures. Certaines théories évoquent l'interférence de champs magnétiques, d'autres soulignent le rôle central d'un individu dominant au sein d'un groupe qui le suit «quoi qu'il arrive», rappelle Gisli Vikingsson. (ats/nxp)
Ce sont 52 animaux gisant sur le sable qui ont été repérés sur une plage sauvage de Longufjorur, dans l'ouest de l'île de l'Atlantique nord, le 18 juillet, par un pilote d'hélicoptère transportant des touristes.
Des biologistes devaient se rendre sur place mardi pour prélever des échantillons sur les mammifères marins, une espèce abondante dans l'Atlantique estimée à entre 500'000 et 800'000 individus.
«Régulièrement on voit des baleines pilotes s'échouer. Ce n'est pas inhabituel (...) mais la plupart du temps on les repère en peu de temps, avant qu'elles meurent, et on peut les aider à regagner le large», explique à l'AFP Gisli Vikingsson de l'Institut de recherche marine de Reykjavik.
Les baleines sont particulièrement vulnérables lorsqu'elles se rapprochent des côtes pour chasser leurs proies et que les eaux de littoral sont peu profondes.
Les raisons pour lesquelles elles s'échouent, et en si grand nombre, demeurent mystérieures. Certaines théories évoquent l'interférence de champs magnétiques, d'autres soulignent le rôle central d'un individu dominant au sein d'un groupe qui le suit «quoi qu'il arrive», rappelle Gisli Vikingsson. (ats/nxp)