La canicule a pris fin sur un Hexagone redevenu respirable samedi mais des risques d'orages et d'inondations lui ont succédé dans l'Est, où d'importants cumuls de précipitations sont attendus dans sept départements pour la nuit de samedi à dimanche.
Si Météo-France a levé samedi matin la vigilance canicule sur l'ensemble du pays, sept départements ont en revanche été placés samedi après-midi en vigilance orange pluie-inondation jusqu'à dimanche matin 6H00 (Drôme, Isère, Savoie, Haute-Savoie, Ain, Jura et Doubs).
"Les cumuls attendus de précipitations nécessitent un suivi particulier, avec des quantités de 30 à 50 mm possibles en une heure de temps, atteignant localement 60 à 100 mm" et des coulées de boue possibles ponctuellement dans les zones de relief, a averti Météo France.
Les habitants des départements concernés sont incités à "éviter si possible, le réseau routier secondaire" et à prendre des précautions s'ils résident "en zone habituellement inondable".
Dans 15 autres départements allant des Ardennes à l'Ardèche, le niveau de vigilance pour un risque d'orages violents a été rétrogradé en fin d'après-midi d'orange à jaune.
Dans les Alpes, les prévisions météo ont conduit, en plus des éboulements, les organisateurs du Tour de France à réduire considérablement l'avant-dernière étape entre Albertville et Val-Thorens.
La 19e étape avait été arrêtée prématurément vendredi peu avant Val-d'Isère, en raison de l'état de la route, impraticable après une averse de grêle.
Des orages violents se sont aussi abattus en fin d'après-midi vendredi sur l'Auvergne, comme à Vichy où la foudre et le vent ont endommagé de nombreux bâtiments et abattu des arbres, selon la préfecture de l'Allier.
Météo-France a relevé jusqu'à 30 à 50 mm d'eau en une heure à certains endroits.
Dans le Haut-Rhin, les pompiers sont intervenus environ 120 fois vendredi soir en raison des orages, tandis qu'à Sélestat (Bas-Rhin), les 8.000 spectateurs du festival de reggae "Summer Vibration" ont dû être évacués vers 22H40.
A Chavannes-les-Grands (Territoire de Belfort), un homme a été légèrement brûlé dans l'incendie de sa maison, touchée par la foudre, selon les pompiers.
- Menace d'incendies -
Cet épisode orageux et ses fortes précipitations interviennent alors que dans une large part de la France, la sécheresse a aggravé l'assèchement des sols: 78 départements sont concernés par des restrictions d'eau.
Pour les agriculteurs touchés, la Commission européenne a annoncé vendredi qu'ils pourraient demander des avances plus élevées sur les aides européennes pour redresser leurs trésoreries.
Sécheresse et canicule augmentent les risques d'incendies. Plus de 6.500 ha de terres agricoles et de forêts ont brûlé en France jeudi sous l'effet conjugué de la canicule et de la sécheresse, mobilisant 4.000 pompiers, selon un bilan national de la Sécurité civile.
"L'ensemble du territoire national est concerné par le risque incendie", a expliqué le colonel Grégory Allione vendredi sur France Info. Selon lui, il y a "une nécessité pour tous ces départements qui n'en avaient pas l'habitude d'investir dans de nouveaux moyens (...) pour faire face à ces enjeux de développement de ces incidents liés aux feux de forêt".
Alors que le seuil des 40°C n'était dépassé en France que de façon très exceptionnelle il y a un demi-siècle, des maximales jusqu'à plus de 43°C avaient été observées jeudi sur une grande partie du pays. Paris a ainsi battu son record absolu datant de plus de 70 ans (40,4°C en 1947), avec 42,6°C.
Le ministère de la Santé a toutefois indiqué que l'impact sanitaire de cet épisode de canicule semblait "à ce stade, modéré".
En Ile-de-France, un pic de pollution à l'ozone a été atteint mercredi et Airparif, l'organisme chargé de la surveillance de la qualité de l'air, s'inquiète qu'avec le réchauffement climatique, "l'ozone estival pourrait poser une menace sérieuse pour la santé humaine, l’agriculture et les écosystèmes naturels en Europe".
Si Météo-France a levé samedi matin la vigilance canicule sur l'ensemble du pays, sept départements ont en revanche été placés samedi après-midi en vigilance orange pluie-inondation jusqu'à dimanche matin 6H00 (Drôme, Isère, Savoie, Haute-Savoie, Ain, Jura et Doubs).
"Les cumuls attendus de précipitations nécessitent un suivi particulier, avec des quantités de 30 à 50 mm possibles en une heure de temps, atteignant localement 60 à 100 mm" et des coulées de boue possibles ponctuellement dans les zones de relief, a averti Météo France.
Les habitants des départements concernés sont incités à "éviter si possible, le réseau routier secondaire" et à prendre des précautions s'ils résident "en zone habituellement inondable".
Dans 15 autres départements allant des Ardennes à l'Ardèche, le niveau de vigilance pour un risque d'orages violents a été rétrogradé en fin d'après-midi d'orange à jaune.
Dans les Alpes, les prévisions météo ont conduit, en plus des éboulements, les organisateurs du Tour de France à réduire considérablement l'avant-dernière étape entre Albertville et Val-Thorens.
La 19e étape avait été arrêtée prématurément vendredi peu avant Val-d'Isère, en raison de l'état de la route, impraticable après une averse de grêle.
Des orages violents se sont aussi abattus en fin d'après-midi vendredi sur l'Auvergne, comme à Vichy où la foudre et le vent ont endommagé de nombreux bâtiments et abattu des arbres, selon la préfecture de l'Allier.
Météo-France a relevé jusqu'à 30 à 50 mm d'eau en une heure à certains endroits.
Dans le Haut-Rhin, les pompiers sont intervenus environ 120 fois vendredi soir en raison des orages, tandis qu'à Sélestat (Bas-Rhin), les 8.000 spectateurs du festival de reggae "Summer Vibration" ont dû être évacués vers 22H40.
A Chavannes-les-Grands (Territoire de Belfort), un homme a été légèrement brûlé dans l'incendie de sa maison, touchée par la foudre, selon les pompiers.
- Menace d'incendies -
Cet épisode orageux et ses fortes précipitations interviennent alors que dans une large part de la France, la sécheresse a aggravé l'assèchement des sols: 78 départements sont concernés par des restrictions d'eau.
Pour les agriculteurs touchés, la Commission européenne a annoncé vendredi qu'ils pourraient demander des avances plus élevées sur les aides européennes pour redresser leurs trésoreries.
Sécheresse et canicule augmentent les risques d'incendies. Plus de 6.500 ha de terres agricoles et de forêts ont brûlé en France jeudi sous l'effet conjugué de la canicule et de la sécheresse, mobilisant 4.000 pompiers, selon un bilan national de la Sécurité civile.
"L'ensemble du territoire national est concerné par le risque incendie", a expliqué le colonel Grégory Allione vendredi sur France Info. Selon lui, il y a "une nécessité pour tous ces départements qui n'en avaient pas l'habitude d'investir dans de nouveaux moyens (...) pour faire face à ces enjeux de développement de ces incidents liés aux feux de forêt".
Alors que le seuil des 40°C n'était dépassé en France que de façon très exceptionnelle il y a un demi-siècle, des maximales jusqu'à plus de 43°C avaient été observées jeudi sur une grande partie du pays. Paris a ainsi battu son record absolu datant de plus de 70 ans (40,4°C en 1947), avec 42,6°C.
Le ministère de la Santé a toutefois indiqué que l'impact sanitaire de cet épisode de canicule semblait "à ce stade, modéré".
En Ile-de-France, un pic de pollution à l'ozone a été atteint mercredi et Airparif, l'organisme chargé de la surveillance de la qualité de l'air, s'inquiète qu'avec le réchauffement climatique, "l'ozone estival pourrait poser une menace sérieuse pour la santé humaine, l’agriculture et les écosystèmes naturels en Europe".