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En Tunisie, la justice accuse des opposants, des journalistes et BHL de « complot »

Samedi 27 Avril 2024

Soupçonnées d’avoir noué des contacts avec des diplomates étrangers dans l’intention de porter atteinte à la sûreté de l’Etat, une quarantaine de personnes ont été mises en examen en Tunisie, le juge d’instruction estimant avoir des preuves suffisantes pour engager des poursuites. 

 

L’enquête, clôturée le 12 avril, cible des leaders de l’opposition au président Kaïs Saïed, des avocats, des militants des droits de l’homme, des lobbyistes et d’anciens membres des services de sécurité. L’écrivain français Bernard-Henri Lévy est également recherché par la justice tunisienne. 

 

Le dossier, auquel Le Monde a eu accès, repose essentiellement sur des échanges considérés comme suspects entre les accusés et des figures diplomatiques internationales, comme André Parant, ancien ambassadeur de France en Tunisie, Marcus Cornaro, l’actuel représentant de l’Union européenne, ainsi que leurs homologues d’Espagne et d’Italie. Des diplomates des Etats-Unis, de France, d’Allemagne, d’Argentine et de Grande-Bretagne sont également cités. [Le Monde]

 
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