Le géant américain Google, soumise à la taxe instaurée cette année par l’Autriche sur la publicité en ligne, va répercuter son coût en augmentant les prix facturés à ses annonceurs, a indiqué samedi à l’AFP une source proche du groupe, confirmant une information de presse.
« La loi autrichienne est pleinement en vigueur et 5% seront donc ajoutés aux factures des annonceurs Google dont les publicités sont cliquées/vues par les internautes en Autriche, quel que soit l’emplacement de l’annonceur », a indiqué cette source sous couvert de l’anonymat. Cette augmentation entrera en vigueur « au deuxième semestre » 2020, selon la même source.
Alors que la taxation des géants américains du numérique est l’un des fronts des négociations internationales avec les Etats-Unis, l’Autriche fait partie des pays ayant fait cavalier seul en instaurant une taxe nationale.
Depuis le 1er janvier, Vienne applique un prélèvement de 5% sur les revenus de la publicité en ligne des entreprises réalisant plus de 750 millions d’euros de chiffre d’affaires par an, dont au moins 25 millions en Autriche.
Dans son édition de samedi, le quotidien autrichien Standard a publié des extraits d’un courriel en allemand présenté comme un message de Google à ses annonceurs pour les prévenir de la hausse des tarifs à venir.
« Google prélèvera ce montant pour les publicités qui sont visibles par ses utilisateurs en Autriche, car les coûts pour son activité économique en Autriche ont augmenté de 5% en lien avec l’introduction de la nouvelle taxe sur les services numériques », peut-on lire dans ce message.
Après les menaces de représailles de Washington contre des pays instaurant des taxes numériques, Vienne avait indiqué être en contact avec Washington mais maintenir ce prélèvement dans l’attente d’une solution internationale.
L’Autriche affirme que sa taxe n’est pas discriminatoire envers les GAFA, mais introduit au contraire « l’équité fiscale » entre médias numériques et médias traditionnels, déjà soumis à ce prélèvement sur leurs revenus publicitaires.
La France, qui a appliqué dès l’an dernier une taxe de ce type, s’est retrouvée en première ligne face à la colère de l’administration Trump. Paris a récemment décidé de reporter pour 2020 le paiement du premier acompte de sa taxe afin d’éloigner la menace de sanctions américaines et de donner du temps aux négociations en vue d’un accord mondial.
Ce sujet a été au coeur d’une réunion de 137 Etats jeudi et vendredi à Paris sous l’égide de l’OCDE.
« La loi autrichienne est pleinement en vigueur et 5% seront donc ajoutés aux factures des annonceurs Google dont les publicités sont cliquées/vues par les internautes en Autriche, quel que soit l’emplacement de l’annonceur », a indiqué cette source sous couvert de l’anonymat. Cette augmentation entrera en vigueur « au deuxième semestre » 2020, selon la même source.
Alors que la taxation des géants américains du numérique est l’un des fronts des négociations internationales avec les Etats-Unis, l’Autriche fait partie des pays ayant fait cavalier seul en instaurant une taxe nationale.
Depuis le 1er janvier, Vienne applique un prélèvement de 5% sur les revenus de la publicité en ligne des entreprises réalisant plus de 750 millions d’euros de chiffre d’affaires par an, dont au moins 25 millions en Autriche.
Dans son édition de samedi, le quotidien autrichien Standard a publié des extraits d’un courriel en allemand présenté comme un message de Google à ses annonceurs pour les prévenir de la hausse des tarifs à venir.
« Google prélèvera ce montant pour les publicités qui sont visibles par ses utilisateurs en Autriche, car les coûts pour son activité économique en Autriche ont augmenté de 5% en lien avec l’introduction de la nouvelle taxe sur les services numériques », peut-on lire dans ce message.
Après les menaces de représailles de Washington contre des pays instaurant des taxes numériques, Vienne avait indiqué être en contact avec Washington mais maintenir ce prélèvement dans l’attente d’une solution internationale.
L’Autriche affirme que sa taxe n’est pas discriminatoire envers les GAFA, mais introduit au contraire « l’équité fiscale » entre médias numériques et médias traditionnels, déjà soumis à ce prélèvement sur leurs revenus publicitaires.
La France, qui a appliqué dès l’an dernier une taxe de ce type, s’est retrouvée en première ligne face à la colère de l’administration Trump. Paris a récemment décidé de reporter pour 2020 le paiement du premier acompte de sa taxe afin d’éloigner la menace de sanctions américaines et de donner du temps aux négociations en vue d’un accord mondial.
Ce sujet a été au coeur d’une réunion de 137 Etats jeudi et vendredi à Paris sous l’égide de l’OCDE.