PARIS (Reuters) - Renault a annoncé jeudi avoir découvert qu'une somme de 50.000 euros avait été affectée à sa convention de mécénat avec le château de Versailles au bénéfice personnel de Carlos Ghosn.
Le constructeur français a décidé de transmettre à la justice ces informations découvertes dans le cadre de vérifications lancées après l'arrestation de son ex-PDG le 19 novembre au Japon pour des soupçons de malversations financières en tant que président de Nissan.
Ces déclarations font suite à un article du Figaro selon lequel Renault a découvert que les frais de location du Trianon à Versailles pour le mariage de Carlos Ghosn en 2016 avaient été affectés à ce contrat de mécénat. Le journal ajoute que cela pourrait constituer un abus de bien social.
"Dans le cadre des vérifications de conformité initiées au sein du Groupe Renault le 23 novembre 2018, il a été identifié qu’une contrepartie d’une valeur de 50.000 euros, dans le cadre d’une convention de mécénat signée avec le Château de Versailles, a été affectée au bénéfice personnel de M. Ghosn", écrit Renault dans un communiqué, en jugeant nécessaires des vérifications supplémentaires.
"Le Groupe Renault a décidé de porter ces faits à la connaissance des autorités judiciaires", ajoute-t -il. Carlos Ghosn dément les accusations portées à son encontre par la justice japonaise.
Le constructeur français a décidé de transmettre à la justice ces informations découvertes dans le cadre de vérifications lancées après l'arrestation de son ex-PDG le 19 novembre au Japon pour des soupçons de malversations financières en tant que président de Nissan.
Ces déclarations font suite à un article du Figaro selon lequel Renault a découvert que les frais de location du Trianon à Versailles pour le mariage de Carlos Ghosn en 2016 avaient été affectés à ce contrat de mécénat. Le journal ajoute que cela pourrait constituer un abus de bien social.
"Dans le cadre des vérifications de conformité initiées au sein du Groupe Renault le 23 novembre 2018, il a été identifié qu’une contrepartie d’une valeur de 50.000 euros, dans le cadre d’une convention de mécénat signée avec le Château de Versailles, a été affectée au bénéfice personnel de M. Ghosn", écrit Renault dans un communiqué, en jugeant nécessaires des vérifications supplémentaires.
"Le Groupe Renault a décidé de porter ces faits à la connaissance des autorités judiciaires", ajoute-t -il. Carlos Ghosn dément les accusations portées à son encontre par la justice japonaise.