San Francisco - Google a annoncé lundi qu'il collaborerait avec des acteurs externes pour s'assurer que les publicités de ses annonceurs ne soient pas placées près de contenus polémiques, ses contrôles internes ayant déjà été renforcés grâce à l'intelligence artificielle après la fronde de grandes marques.
"Dans le cadre de notre engagement pour fournir encore plus de transparence et de visibilité à nos partenaires publicitaires, nous travaillerons avec des vendeurs (d'espaces publicitaires, Ndlr) de confiance pour qu'ils offrent un suivi extérieur concernant la sécurité des marques sur YouTube", a expliqué à l'AFP un porte-parole du géant internet.
Selon une source proche du dossier, depuis sa promesse de renforcer ses outils de contrôle fin mars, Google est parvenu à détecter cinq fois plus de vidéos qui pourraient être jugées inappropriées par les annonceurs, en alliant des politiques internes plus strictes et de nouveaux systèmes d'intelligence artificielle qui sont "entraînés" à mieux identifier les contenus en fonction des préférences des annonceurs.
Ce ne sont en effet pas des humains, mais des algorithmes qui gèrent la vente et l'achat d'espaces publicitaires par les régies publicitaires de Google, limitant le contrôle des annonceurs.
La filiale britannique de Havas, les banques RBS et HSBC, The Guardian, la BBC et même le gouvernement britannique, entre autres, ont décidé de suspendre leurs publicités sur plusieurs plateformes de Google, dont YouTube, après avoir découvert mi-mars dans The Times que leurs annonces étaient parfois placées en ligne à côté de contenus antisémites, incitant à la haine ou faisant l'apologie du terrorisme.
Le boycott s'est étendu aux Etats-Unis, où les géants des télécommunications AT&T et Verizon ont également retiré leurs publicités. Une fronde particulièrement délicate pour Google puisque la publicité numérique est son principal moteur de croissance.
Alphabet, la maison-mère de Google, avait perdu un peu plus de 20 milliards de dollars de valorisation boursière la semaine du 20 mars, après les révélations du Times.
"Dans le cadre de notre engagement pour fournir encore plus de transparence et de visibilité à nos partenaires publicitaires, nous travaillerons avec des vendeurs (d'espaces publicitaires, Ndlr) de confiance pour qu'ils offrent un suivi extérieur concernant la sécurité des marques sur YouTube", a expliqué à l'AFP un porte-parole du géant internet.
Selon une source proche du dossier, depuis sa promesse de renforcer ses outils de contrôle fin mars, Google est parvenu à détecter cinq fois plus de vidéos qui pourraient être jugées inappropriées par les annonceurs, en alliant des politiques internes plus strictes et de nouveaux systèmes d'intelligence artificielle qui sont "entraînés" à mieux identifier les contenus en fonction des préférences des annonceurs.
Ce ne sont en effet pas des humains, mais des algorithmes qui gèrent la vente et l'achat d'espaces publicitaires par les régies publicitaires de Google, limitant le contrôle des annonceurs.
La filiale britannique de Havas, les banques RBS et HSBC, The Guardian, la BBC et même le gouvernement britannique, entre autres, ont décidé de suspendre leurs publicités sur plusieurs plateformes de Google, dont YouTube, après avoir découvert mi-mars dans The Times que leurs annonces étaient parfois placées en ligne à côté de contenus antisémites, incitant à la haine ou faisant l'apologie du terrorisme.
Le boycott s'est étendu aux Etats-Unis, où les géants des télécommunications AT&T et Verizon ont également retiré leurs publicités. Une fronde particulièrement délicate pour Google puisque la publicité numérique est son principal moteur de croissance.
Alphabet, la maison-mère de Google, avait perdu un peu plus de 20 milliards de dollars de valorisation boursière la semaine du 20 mars, après les révélations du Times.