Alors que les inondations provoquées par des pluies diluviennes ont déjà causé la mort de près de 600 personnes et affecté près de 2 millions de Tchadiens (plus de 10 % de la population), la capitale vit désormais sous la menace des crues fluviales. Le gouvernement refuse toutefois de déclarer l’état de catastrophe naturelle jusque-là...
« Tout est fait pour éviter de déclarer l’état d’urgence », confirme un proche de l’exécutif.
Selon certains observateurs, les autorités redoutent que le drame entraîne le report des élections législatives et locales, annoncées au 29 décembre. Ces scrutins doivent en effet parachever le processus de transition entamé au lendemain de la mort du président Idriss Déby, tué lors d’affrontements avec des rebelles en avril 2021. Et son fils et successeur, Mahamat Idriss Déby, n’espère rien d’autre qu’une confortable majorité au sein de la future Assemblée nationale. [Le Monde]