Les autorités de la concurrence américaines se sont opposées lundi à la fusion entre la compagnie de télécommunications américaine AT&T et le groupe de média Time Warner, un dossier devenu très politique après les interventions de Donald Trump.
Le ministère de la Justice a affirmé dans une plainte que cette fusion, d'un montant selon le ministère de 108 milliards de dollars, qu'elle nuirait aux consommateurs.
Mais AT&T a qualifiée cette décision de "mesure radicale et inexplicable compte tenu de décennies de législation antitrust".
"Des fusions verticales comme celle-ci sont régulièrement acceptées car elles bénéficient aux consommateurs sans amoindrir la concurrence sur le marché", a encore affirmé AT&T, en ajoutant "nous ne voyons aucune raison à ce que notre fusion soit traitée différemment".
Cette fusion, annoncée en octobre 2016, a pris une dimension politique avec les critiques récemment adressées par Donald Trump à la chaine d'informations CNN, qui appartient à Time Warner, et que le président américain qualifie régulièrement de "fake news" (faux média).
Il avait déclaré pendant la campagne électorale, avant son élection il y a un an, qu'il s'opposerait à cette opération censée créer un mastodonte avec plus de 142 millions d'abonnés mobiles et disposant d'un catalogue de contenus recherchés dans le sport, le cinéma et les séries télévisées et également prépondérant dans la vidéo en ligne.
Selon des informations de presse, les autorités de la concurrence américaines avaient demandé dans le cadre des discussions avec AT&T qu'elle vende CNN pour obtenir un feu vert à la fusion.
Mais son PDG, Randall Stephenson, avait, dans des déclarations publiques, résolument écarté cette possibilité en affirmant le 8 novembre "je n'ai jamais proposé de vendre CNN et n'ai aucune intention de le faire".
Le paysage des télécommunications et des médias américains est en pleine recomposition face aux changements des habitudes des consommateurs qui s'éloignent de plus en plus de la télévision traditionnelle pour visionner programmes et films pour privilégier des services comme Netflix, Amazon.com, Hulu et Apple TV.
AT&T est l'un des deux plus grands prestataires de services de télécommunications aux Etats-Unis et, outre CNN, Time Warner possède également HBO et les studios de cinéma Warner Bros.
AT&T a également dans son portefeuille le service de télévision par satellite Direct TV.
Un autre opérateur de télécommunciations, Comcast, avait pour sa part racheté en 2013 les 49% de la chaine de radio-télévision NBCUniversal qu'il ne possédait pas encore au conglomérat industriel General Electric.
Selon la presse américaine, Comcast serait également sur les rangs pour acquérir une partie des activités du groupe de Rupert Murdoch 21st Century Fox qui serait également convoitées par l'opérateur de télécommunication américain Verizon qui vient lui de racheter l'essentiel des activités du portail internet Yahoo!.
Le ministère de la Justice a affirmé dans une plainte que cette fusion, d'un montant selon le ministère de 108 milliards de dollars, qu'elle nuirait aux consommateurs.
Mais AT&T a qualifiée cette décision de "mesure radicale et inexplicable compte tenu de décennies de législation antitrust".
"Des fusions verticales comme celle-ci sont régulièrement acceptées car elles bénéficient aux consommateurs sans amoindrir la concurrence sur le marché", a encore affirmé AT&T, en ajoutant "nous ne voyons aucune raison à ce que notre fusion soit traitée différemment".
Cette fusion, annoncée en octobre 2016, a pris une dimension politique avec les critiques récemment adressées par Donald Trump à la chaine d'informations CNN, qui appartient à Time Warner, et que le président américain qualifie régulièrement de "fake news" (faux média).
Il avait déclaré pendant la campagne électorale, avant son élection il y a un an, qu'il s'opposerait à cette opération censée créer un mastodonte avec plus de 142 millions d'abonnés mobiles et disposant d'un catalogue de contenus recherchés dans le sport, le cinéma et les séries télévisées et également prépondérant dans la vidéo en ligne.
Selon des informations de presse, les autorités de la concurrence américaines avaient demandé dans le cadre des discussions avec AT&T qu'elle vende CNN pour obtenir un feu vert à la fusion.
Mais son PDG, Randall Stephenson, avait, dans des déclarations publiques, résolument écarté cette possibilité en affirmant le 8 novembre "je n'ai jamais proposé de vendre CNN et n'ai aucune intention de le faire".
Le paysage des télécommunications et des médias américains est en pleine recomposition face aux changements des habitudes des consommateurs qui s'éloignent de plus en plus de la télévision traditionnelle pour visionner programmes et films pour privilégier des services comme Netflix, Amazon.com, Hulu et Apple TV.
AT&T est l'un des deux plus grands prestataires de services de télécommunications aux Etats-Unis et, outre CNN, Time Warner possède également HBO et les studios de cinéma Warner Bros.
AT&T a également dans son portefeuille le service de télévision par satellite Direct TV.
Un autre opérateur de télécommunciations, Comcast, avait pour sa part racheté en 2013 les 49% de la chaine de radio-télévision NBCUniversal qu'il ne possédait pas encore au conglomérat industriel General Electric.
Selon la presse américaine, Comcast serait également sur les rangs pour acquérir une partie des activités du groupe de Rupert Murdoch 21st Century Fox qui serait également convoitées par l'opérateur de télécommunication américain Verizon qui vient lui de racheter l'essentiel des activités du portail internet Yahoo!.