Le nouveau texte est entré en vigueur le 4 avril et remplace la loi de 1996 considérée comme obsolète et très répressive par les médias et les ONG de la liberté de la presse. Celle-ci est favorablement accueillie. Le nouveau cadre légal se fonde sur les recommandations des travaux des états généraux de la presse organisés il y a un an.
Le texte est, selon ses initiateurs, adapté aux évolutions démocratiques et aux nouvelles technologies. Entrée en vigueur à huit mois des élections, la nouvelle loi est plutôt bien accueillie par les journalistes et par les organisations professionnelles.
L’un des changements concerne le régime des sanctions contre les « atteintes par voie de presse » : la nouvelle loi met un accent particulier sur la publication du droit de réponse ou de rectification, au lieu d’un recours systématique au Code pénal, comme c’était jusque-là le cas. (RFI)