Séoul - Le président sud-coréen et la soeur du dirigeant nord-coréen ont assisté ensemble dimanche à Séoul à un concert, à proximité duquel des manifestants ont brûlé un drapeau nord-coréen pour dénoncer le spectaculaire rapprochement entre les deux frères ennemis.
La délégation nord-coréenne est ensuite repartie vers le Nord après trois jours d'une visite historique qui aura marqué le rapprochement soudain initié à l'occasion des "Jeux de la Paix" de Pyeongchang (9-25 février) après deux années de fortes tensions sur la péninsule.
Ce concert, mêlant interprétations de musiques du Nord par un orchestre nord-coréen et chansons de K-pop, la musique pop du Sud, a attiré les foules, puisque près de 120.000 personnes ont cherché à acheter un des 1.000 tickets disponibles.
Le président sud-coréen Moon Jae-in (centre-gauche) y a assisté en compagnie de Kim Yong Nam, chef de file de la délégation nord-coréenne en sa qualité de chef de l'Etat du pays, selon le protocole, et de la soeur de Kim Jong Un, Kim Yo Jong, qui a remis de sa part à M. Moon une invitation à venir au Nord.
Mais le rapprochement promu par le président sud-coréen est loin de faire l'unanimité au Sud, et a provoqué la colère du camp conservateur.
"Que ces communistes rouges soient au coeur de Séoul est la plus grande humiliation", criait un manifestant près de la salle de concert, où des dizaines d'autres brandissaient des banderoles condamnant M. Moon et Kim Jong Un, le numéro un nord-coréen.
"Nous sommes contre ces horribles jeux Olympiques politiques", pouvait-on lire.
Certains ont mis le feu à un drapeau nord-coréen avant que la police n'intervienne, tandis que des manifestants déchiraient des portraits de Kim Jong Un.
Pour eux, le président sud-coréen est coupable d'avoir permis à la Corée du Nord de faire sa propagande au Sud, et d'avoir ce faisant mis en péril l'alliance militaire avec les Etats-Unis.
Au cours d'un dîner avant le concert avec des responsables du Sud, Kim Yo Jong a estimé que les deux Corées avaient encore beaucoup en commun malgré des décennies de séparation.
Avant d'arriver dans la capitale du Sud, elle a dit s'être attendue à ce que "les choses soient très différentes et inhabituelles", selon un communiqué de la présidence sud-coréenne.
"Mais il s'est avéré qu'il y a beaucoup de choses similaires" des deux côtés du 38e parallèle qui sépare les deux pays depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953). "J'espère que le jour où ne ne serons qu'un (pays) se rapproche", a-t-elle ajouté, selon le communiqué. (AFP)
La délégation nord-coréenne est ensuite repartie vers le Nord après trois jours d'une visite historique qui aura marqué le rapprochement soudain initié à l'occasion des "Jeux de la Paix" de Pyeongchang (9-25 février) après deux années de fortes tensions sur la péninsule.
Ce concert, mêlant interprétations de musiques du Nord par un orchestre nord-coréen et chansons de K-pop, la musique pop du Sud, a attiré les foules, puisque près de 120.000 personnes ont cherché à acheter un des 1.000 tickets disponibles.
Le président sud-coréen Moon Jae-in (centre-gauche) y a assisté en compagnie de Kim Yong Nam, chef de file de la délégation nord-coréenne en sa qualité de chef de l'Etat du pays, selon le protocole, et de la soeur de Kim Jong Un, Kim Yo Jong, qui a remis de sa part à M. Moon une invitation à venir au Nord.
Mais le rapprochement promu par le président sud-coréen est loin de faire l'unanimité au Sud, et a provoqué la colère du camp conservateur.
"Que ces communistes rouges soient au coeur de Séoul est la plus grande humiliation", criait un manifestant près de la salle de concert, où des dizaines d'autres brandissaient des banderoles condamnant M. Moon et Kim Jong Un, le numéro un nord-coréen.
"Nous sommes contre ces horribles jeux Olympiques politiques", pouvait-on lire.
Certains ont mis le feu à un drapeau nord-coréen avant que la police n'intervienne, tandis que des manifestants déchiraient des portraits de Kim Jong Un.
Pour eux, le président sud-coréen est coupable d'avoir permis à la Corée du Nord de faire sa propagande au Sud, et d'avoir ce faisant mis en péril l'alliance militaire avec les Etats-Unis.
Au cours d'un dîner avant le concert avec des responsables du Sud, Kim Yo Jong a estimé que les deux Corées avaient encore beaucoup en commun malgré des décennies de séparation.
Avant d'arriver dans la capitale du Sud, elle a dit s'être attendue à ce que "les choses soient très différentes et inhabituelles", selon un communiqué de la présidence sud-coréenne.
"Mais il s'est avéré qu'il y a beaucoup de choses similaires" des deux côtés du 38e parallèle qui sépare les deux pays depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953). "J'espère que le jour où ne ne serons qu'un (pays) se rapproche", a-t-elle ajouté, selon le communiqué. (AFP)