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Les organisations de la Société civile (Cosce) condamnent les actes de violences et appellent à « la sérénité »

Mardi 19 Juillet 2022

Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) condamne les actes de violences ayant émaillé la campagne électorale et appelle les différentes parties à « revenir à la sérénité ».
 
Dans un communiqué, le COSCE « condamne vivement ces actes, quels que puissent être les instigateurs ; qu’ils soient de la mouvance présidentielle ou de l’opposition’’. Il appelle les différentes parties à « revenir à la sérénité, à promouvoir la paix et la culture de la non-violence, pour des élections transparentes et apaisées ». 
 
Le COSCE note que « depuis le démarrage de la campagne électorale, plusieurs incidents ont ainsi été enregistrés et documentés par nos représentants répartis dans les différents départements du Sénégal ».
 
La structure cite l’incident ayant impliqué ‘’un responsable de la coalition Benno Bokk Yaakaar dans le village de Kandioukou, commune de Diaroumé, département de Bounkiling, le Dimanche 17 Juillet 2022’’. 
 
Elle souligne que « cet incident grave intervient en même temps que ceux de Saint-Louis entre Yewwi Askan Wi et Benno Bokk Yaakaar et fait suite à d’autres qui ont eu lieu dans les départements de Guédiawaye et Thiès ».
 
Ces incidents ont opposé « respectivement les camps de Yewwi Askan Wi et Benno Bokk Yaakaar d’une part ; Dr Babacar Diop et des éléments de sécurité des leaders de Yewwi Askan Wi, d’autre part ». 
 
Le COSCE annonce que « tous ces actes ont été documentés et feront l’objet d’un traitement approprié dans le cadre de nos différents rapports ». 
 
Dans le cadre du dispositif de surveillance de l’environnement politique « en ce contexte pré-électoral tendu », le COSCE indique avoir déployé sur l’étendue du territoire, ‘’en sus de ses 46 observateurs de long terme, plus de 500 observateurs de court terme pour veiller sur le déroulement de l’ensemble du processus électoral’’. 
 
Selon le communiqué, « ce dispositif a permis, à chaque fois que des incidents ont été signalés, de les confirmer d’abord, de les documenter et de les remonter au niveau de la Coordination nationale, en vue de prendre les mesures idoines pour parer à toute escalade ». (APS)
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