PARIS (Reuters) - Les trottinettes électriques et autres engins de déplacement personnel motorisé (EDPM) seront soumis au Code de la route à partir de septembre, ce qui leur interdira notamment de rouler sur les trottoirs, en vertu d'un décret émanant du ministère des Transports.
Mises au point au regard du succès grandissant de ces moyens de déplacement urbains qui engendrent de nombreux accidents, les règles sont en gros les mêmes que celles imposées aux cyclistes.
"Le développement des EDPM s'est fait de manière très rapide et un peu de façon anarchique", explique samedi la ministre des Transports, Elisabeth Borne, dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France.
"C'est vrai que l'on constate une augmentation des accidents mais aussi un sentiment d'inconfort croissant sur les trottoirs", ajoute-t-elle, parlant de "loi de la jungle".
Circuler sur les trottoirs pourra valoir au contrevenant une amende de 135 euros, une sanction déjà en vigueur à ce tarif à Paris à l'initiative de la mairie.
Selon des règles résumées dans un communiqué publié par les ministères de l'Intérieur et des Transports, les utilisateurs de trottinettes, monoroues et autres gyropodes doivent être âgés de huit ans au moins, et les moins 12 ans doivent obligatoirement porter un casque de protection. Comme pour les cyclistes, il est interdit de porter des écouteurs.
Les utilisateurs ont obligation de circuler sur les pistes et bandes cyclables lorsqu'il y en a. A défaut, les engins peuvent emprunter la route à une vitesse maximale de 25 km/h, sur des axes où la vitesse est limitée à 50 km/h. L'amende prévue sur ce point s'élève à 1.500 euros.
Le stationnement sur un trottoir n'est autorisé que s'il ne gène pas la circulation des piétons.
Ces nouvelles règles doivent entrer en vigueur à la rentrée scolaire de septembre 2019 après notification à la Commission européenne et présentation au Conseil national d'évaluation des normes, puis au Conseil d'Etat.
Mises au point au regard du succès grandissant de ces moyens de déplacement urbains qui engendrent de nombreux accidents, les règles sont en gros les mêmes que celles imposées aux cyclistes.
"Le développement des EDPM s'est fait de manière très rapide et un peu de façon anarchique", explique samedi la ministre des Transports, Elisabeth Borne, dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France.
"C'est vrai que l'on constate une augmentation des accidents mais aussi un sentiment d'inconfort croissant sur les trottoirs", ajoute-t-elle, parlant de "loi de la jungle".
Circuler sur les trottoirs pourra valoir au contrevenant une amende de 135 euros, une sanction déjà en vigueur à ce tarif à Paris à l'initiative de la mairie.
Selon des règles résumées dans un communiqué publié par les ministères de l'Intérieur et des Transports, les utilisateurs de trottinettes, monoroues et autres gyropodes doivent être âgés de huit ans au moins, et les moins 12 ans doivent obligatoirement porter un casque de protection. Comme pour les cyclistes, il est interdit de porter des écouteurs.
Les utilisateurs ont obligation de circuler sur les pistes et bandes cyclables lorsqu'il y en a. A défaut, les engins peuvent emprunter la route à une vitesse maximale de 25 km/h, sur des axes où la vitesse est limitée à 50 km/h. L'amende prévue sur ce point s'élève à 1.500 euros.
Le stationnement sur un trottoir n'est autorisé que s'il ne gène pas la circulation des piétons.
Ces nouvelles règles doivent entrer en vigueur à la rentrée scolaire de septembre 2019 après notification à la Commission européenne et présentation au Conseil national d'évaluation des normes, puis au Conseil d'Etat.