Le Zimbabwe est le troisième pays d’Afrique australe à mettre en place ce dispositif, après le Malawi et la Zambie, ce qui va lui permettre de débloquer des fonds exceptionnels pour faire face à la crise.
Aucun Zimbabwéen ne doit succomber à la faim, a déclaré mercredi soir le président Emmerson Mnangagwa. Selon lui, 2,7 millions de personnes devraient manquer de nourriture cette année, en raison des faibles pluies. Et les récoltes en céréales ne devraient nourrir qu’à peine plus de la moitié de la population, a-t-il alerté.
L’état de catastrophe nationale va permettre au gouvernement de débloquer des fonds exceptionnels pour acheter des céréales aux pays voisins. Mais cette année, les fournisseurs traditionnels, la Zambie et le Malawi, risquent, eux aussi, d'enregistrer de mauvaises récoltes et donc d’être dans l’incapacité d’aider leur voisin.
Selon l’Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) des Nations unies, certaines régions du Malawi, du Mozambique, de la Namibie, de la Zambie et du Zimbabwe, n’ont reçu que 80 % des précipitations ces derniers mois. [RFI]