Jean Asselborn, chef de la diplomatie luxembourgeoise dont les propos ont déplu à Mike Pompeo
Mike Pompeo devait se rendre à Bruxelles mercredi et jeudi pour rencontrer son homologue belge Sophie Wilmès et le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg afin, notamment, de « souligner l’importance durable du partenariat transatlantique », souvent bousculé par le président Trump au cours des quatre dernières années.
Une étape au Grand Duché du Luxembourg était également prévue, mais elle a été annulée pour protester contre les accusations portées par le ministre des Affaires étrangères Jean Asselborn, a expliqué à l’AFP sous couvert de l’anonymat un responsable luxembourgeois confirmant une information publiée par le New York Times.
« Trump est un pyromane politique qui doit être traduit devant un tribunal pénal. » (Le ministre des Affaires étrangères du Luxembourg Jean Asselborn)
Le chef de la diplomatie du Luxembourg, connu pour son franc-parler, a également jugé que le président américain « n’a absolument rien à voir avec la démocratie », car « il a ignoré sa propre Constitution, les décisions de justice et évidemment les résultats des élections ».
Il a fait ces déclarations en entrevue au micro de la radio RTL au lendemain du sac du Capitole par les partisans de Donald Trump.
Tout le voyage en Europe annulé
En fin de compte, Mike Pompeo a annulé tout le séjour en Europe, qui devait être sa dernière mission hors des États-Unis avant la passation des pouvoirs à l'administration démocrate de Joe Biden.
La décision survient alors que Donald Trump est menacé par une mise en accusation au Congrès à huit jours de la fin de son mandat.
Officiellement, le chef de la diplomatie américaine, l’un des plus fidèles ministres du président républicain sortant, a décidé de rester à Washington pour faciliter une « transition en douceur et ordonnée » avec l’équipe du président désigné démocrate Joe Biden, selon un communiqué du département d’État.
Le voyage en Belgique et au Luxembourg avait été annoncé lundi.
Mais il aurait coïncidé avec le vote probable mercredi, à la Chambre des représentants des États-Unis, d’une seconde mise en accusation de Donald Trump pour avoir « incité à la violence » qui a frappé le Capitole la semaine dernière.
Les démocrates exhortent le vice-président Mike Pence à invoquer le 25e amendement de la Constitution américaine pour déclarer le président inapte, faute de quoi ils le traduiront en procès devant le Sénat, une démarche qui a, en fin de compte, peu de chances d’aboutir.
Mike Pompeo, tout en condamnant l’assaut contre le Capitole, ne s’est jamais nettement démarqué de Donald Trump, contrairement à un nombre croissant de républicains. (AFP)
Une étape au Grand Duché du Luxembourg était également prévue, mais elle a été annulée pour protester contre les accusations portées par le ministre des Affaires étrangères Jean Asselborn, a expliqué à l’AFP sous couvert de l’anonymat un responsable luxembourgeois confirmant une information publiée par le New York Times.
« Trump est un pyromane politique qui doit être traduit devant un tribunal pénal. » (Le ministre des Affaires étrangères du Luxembourg Jean Asselborn)
Le chef de la diplomatie du Luxembourg, connu pour son franc-parler, a également jugé que le président américain « n’a absolument rien à voir avec la démocratie », car « il a ignoré sa propre Constitution, les décisions de justice et évidemment les résultats des élections ».
Il a fait ces déclarations en entrevue au micro de la radio RTL au lendemain du sac du Capitole par les partisans de Donald Trump.
Tout le voyage en Europe annulé
En fin de compte, Mike Pompeo a annulé tout le séjour en Europe, qui devait être sa dernière mission hors des États-Unis avant la passation des pouvoirs à l'administration démocrate de Joe Biden.
La décision survient alors que Donald Trump est menacé par une mise en accusation au Congrès à huit jours de la fin de son mandat.
Officiellement, le chef de la diplomatie américaine, l’un des plus fidèles ministres du président républicain sortant, a décidé de rester à Washington pour faciliter une « transition en douceur et ordonnée » avec l’équipe du président désigné démocrate Joe Biden, selon un communiqué du département d’État.
Le voyage en Belgique et au Luxembourg avait été annoncé lundi.
Mais il aurait coïncidé avec le vote probable mercredi, à la Chambre des représentants des États-Unis, d’une seconde mise en accusation de Donald Trump pour avoir « incité à la violence » qui a frappé le Capitole la semaine dernière.
Les démocrates exhortent le vice-président Mike Pence à invoquer le 25e amendement de la Constitution américaine pour déclarer le président inapte, faute de quoi ils le traduiront en procès devant le Sénat, une démarche qui a, en fin de compte, peu de chances d’aboutir.
Mike Pompeo, tout en condamnant l’assaut contre le Capitole, ne s’est jamais nettement démarqué de Donald Trump, contrairement à un nombre croissant de républicains. (AFP)