Washington - Les fournisseurs d'accès à internet américains pourront continuer à vendre les données personnelles de leurs clients à des tiers sans obtenir d'autorisation explicite, après la révocation par le Congrès mardi d'une réglementation de l'ère Obama.
Le Sénat puis la Chambre des représentants, tous deux à majorité républicaine, ont voté la semaine dernière et mardi pour abroger un texte réglementaire de la Federal Communications Commission (FCC) datant de 2016, qui n'était pas encore entré en vigueur.
L'abrogation de ce texte de protection de la vie privée a suscité un vif débat aux Etats-Unis, des associations s'inquiétant de la dissémination potentielle d'informations personnelles comme l'historique de navigation, qui peuvent révéler l'appartenance religieuse, l'orientation sexuelle, l'état de santé ou des informations géographiques.
"Ces informations comptent parmi les détails les plus intimes de la vie d'une personne. Les consommateurs doivent pouvoir contrôler ce que les entreprises font de ces informations", a expliqué Natasha Duarte, du Center for Democracy and Technology.
Mais pour les défenseurs républicains de l'abrogation, elle permettra de mettre sur un pied d'égalité marketing les fournisseurs d'accès, comme Verizon et Comcast, avec les géants d'internet comme Google et Facebook, qui sont régulés par d'autres textes réglementaires.
Le nouveau président de la FCC, Ajit Pai, nommé président de l'agence en janvier par Donald Trump, a affirmé sa satisfaction après la décision du Congrès.
"Il faut se souvenir que c'est le propre excès de pouvoir de la FCC qui a crée ce problème en premier lieu", a-t-il affirmé dans un communiqué, estimant que la FCC avait usurpé en la matière les pouvoir de la Commission fédérale à la concurrence (FTC).
M. Pai, qui était déjà membre de la FCC depuis 2012 avant d'en être désigné président par Donald Trump, a rappelé qu'il s'était opposé en 2016 à la décision de sa propre agence qui avait été prise à la majorité des votes.
Le Sénat puis la Chambre des représentants, tous deux à majorité républicaine, ont voté la semaine dernière et mardi pour abroger un texte réglementaire de la Federal Communications Commission (FCC) datant de 2016, qui n'était pas encore entré en vigueur.
L'abrogation de ce texte de protection de la vie privée a suscité un vif débat aux Etats-Unis, des associations s'inquiétant de la dissémination potentielle d'informations personnelles comme l'historique de navigation, qui peuvent révéler l'appartenance religieuse, l'orientation sexuelle, l'état de santé ou des informations géographiques.
"Ces informations comptent parmi les détails les plus intimes de la vie d'une personne. Les consommateurs doivent pouvoir contrôler ce que les entreprises font de ces informations", a expliqué Natasha Duarte, du Center for Democracy and Technology.
Mais pour les défenseurs républicains de l'abrogation, elle permettra de mettre sur un pied d'égalité marketing les fournisseurs d'accès, comme Verizon et Comcast, avec les géants d'internet comme Google et Facebook, qui sont régulés par d'autres textes réglementaires.
Le nouveau président de la FCC, Ajit Pai, nommé président de l'agence en janvier par Donald Trump, a affirmé sa satisfaction après la décision du Congrès.
"Il faut se souvenir que c'est le propre excès de pouvoir de la FCC qui a crée ce problème en premier lieu", a-t-il affirmé dans un communiqué, estimant que la FCC avait usurpé en la matière les pouvoir de la Commission fédérale à la concurrence (FTC).
M. Pai, qui était déjà membre de la FCC depuis 2012 avant d'en être désigné président par Donald Trump, a rappelé qu'il s'était opposé en 2016 à la décision de sa propre agence qui avait été prise à la majorité des votes.