Un aquarium géant a volé en éclats dans la cour d’un hôtel prestigieux de Berlin, vendredi matin, faisant déferler un « tsunami » d’eau qui a dévasté le lobby, fait deux blessés et causé la mort de plus d’un millier de poissons tropicaux.
Les parois de verre de l’AquaDom, une structure d’une quinzaine de mètres de haut, ont cédé vers 5 h 50 locales pour des raisons encore à déterminer, selon la police et les pompiers, ébranlant le centre de Berlin.
« C’était un véritable tsunami », a déclaré la maire de la ville Franziska Giffey arrivée sur les lieux après le sinistre.
Le bilan du spectaculaire incident, qui a fait deux blessés légers, aurait pu être plus lourd.
S’il s’était produit à une heure d’affluence, « de terribles pertes humaines » auraient été à déplorer, a-t-elle estimé.
Presque tous les 1500 poissons tropicaux ont, eux, péri, a indiqué un porte-parole des pompiers.
L’AquaDom se présente sur son site internet comme « le plus grand aquarium cylindrique au monde ».
Il ne reste désormais plus rien de l’immense réservoir qui contenait plus d’un million de litres d’eau. Il trônait dans le hall de l’hôtel Radisson Blu, dans le quartier touristique de la Cathédrale et de l’île aux musées.
« Énorme explosion »
« J’ai entendu une énorme explosion, un peu comme le bruit d’un feu d’artifice, mais les murs de l’hôtel ont tremblé », témoigne une résidante Claudia Gonzales.
L’aquarium était équipé d’un ascenseur en verre, désert à cette heure, permettant aux visiteurs d’observer la vie maritime de l’intérieur.
« L’eau et les poissons se sont répandus au rez de chaussée », puis sur les rues adjacentes, charriant au passage de nombreux débris, a indiqué un porte-parole des pompiers à l’AFP.
L’hôtel a été progressivement évacué, et c’est à ce moment que les quelque 300 résidants ont vraiment pu mesurer l’étendue des dégâts.
Devant l’entrée éventrée de l’établissement, des objets brisés jonchaient dans la matinée le sol glacé, ont constaté des journalistes de l’AFP.
La chambre de Sabine Andersch se trouvait au troisième étage, et là-haut, tout fonctionnait normalement, dit-elle. Mais « quand on a descendu les escaliers, il y avait de l’eau partout, des débris, des portes arrachées. C’était impressionnant », confie-t-elle.
« C’était inimaginable, comme s’il y avait eu une attaque à la bombe », raconte un autre client, Andreas Schmidt.
« Tout était dévasté. Le bar où j’étais encore assis la veille n’existait plus », dit-il.
Poisson perroquet gelé
La députée libérale Sandra Weeser, qui passait la nuit dans l’hôtel, dit avoir d’abord pensé à un tremblement de terre.
En évacuant l’hôtel, elle a constaté que le hall était devenu « sombre et humide », a-t-elle raconté au quotidien Berliner Morgenpost.
Une image l’a frappée : « un de ces grands poissons-perroquets par terre, complètement gelé » alors que la capitale traverse une vague de froid hivernal avec des températures négatives.
Il s’agit désormais de déterminer les causes de l’incident. L’aquarium n’a pas été victime d’une simple fissure, « il a éclaté », a précisé le porte-parole des pompiers.
« L’enquête n’est bien sûr pas terminée, mais les premiers éléments pointent une usure de matériel », a assuré la ministre de l’Intérieur de la ville Iris Spranger dans les médias locaux.
L’AquaDom avait pourtant été rouvert l’été dernier après une longue et coûteuse rénovation de quelque 2 millions d’euros, a souligné la maire de Berlin.
La compagnie propriétaire de l’AquaDom, Union Investment, s’est déclarée « bouleversée par la catastrophe » dont l’origine reste « complètement floue ». « Nous essayons actuellement avec la police et les pompiers de nous faire une meilleure idée de la situation et de l’étendue des dommages », a déclaré Fabian Hellbusch au quotidien Tagesspiegel.
Le complexe d’aquarium de Sea Life, situé tout près et visité en général en même temps que l’AquaDom, « restera fermé jusqu’à nouvel ordre », a de son côté indiqué Marcel Kloos, directeur régional de sa maison mère, Merlin Entertainments.
Quant au musée de la RDA, proche des lieux et construit en sous-sol, il a été en partie inondé et sera fermé sans doute jusqu’à la fin février, a déclaré son directeur Gordon Godin au Berliner Kurier, ajoutant qu’environ « 30 % de la surface d’exposition est détruite ». (AFP)
Les parois de verre de l’AquaDom, une structure d’une quinzaine de mètres de haut, ont cédé vers 5 h 50 locales pour des raisons encore à déterminer, selon la police et les pompiers, ébranlant le centre de Berlin.
« C’était un véritable tsunami », a déclaré la maire de la ville Franziska Giffey arrivée sur les lieux après le sinistre.
Le bilan du spectaculaire incident, qui a fait deux blessés légers, aurait pu être plus lourd.
S’il s’était produit à une heure d’affluence, « de terribles pertes humaines » auraient été à déplorer, a-t-elle estimé.
Presque tous les 1500 poissons tropicaux ont, eux, péri, a indiqué un porte-parole des pompiers.
L’AquaDom se présente sur son site internet comme « le plus grand aquarium cylindrique au monde ».
Il ne reste désormais plus rien de l’immense réservoir qui contenait plus d’un million de litres d’eau. Il trônait dans le hall de l’hôtel Radisson Blu, dans le quartier touristique de la Cathédrale et de l’île aux musées.
« Énorme explosion »
« J’ai entendu une énorme explosion, un peu comme le bruit d’un feu d’artifice, mais les murs de l’hôtel ont tremblé », témoigne une résidante Claudia Gonzales.
L’aquarium était équipé d’un ascenseur en verre, désert à cette heure, permettant aux visiteurs d’observer la vie maritime de l’intérieur.
« L’eau et les poissons se sont répandus au rez de chaussée », puis sur les rues adjacentes, charriant au passage de nombreux débris, a indiqué un porte-parole des pompiers à l’AFP.
L’hôtel a été progressivement évacué, et c’est à ce moment que les quelque 300 résidants ont vraiment pu mesurer l’étendue des dégâts.
Devant l’entrée éventrée de l’établissement, des objets brisés jonchaient dans la matinée le sol glacé, ont constaté des journalistes de l’AFP.
La chambre de Sabine Andersch se trouvait au troisième étage, et là-haut, tout fonctionnait normalement, dit-elle. Mais « quand on a descendu les escaliers, il y avait de l’eau partout, des débris, des portes arrachées. C’était impressionnant », confie-t-elle.
« C’était inimaginable, comme s’il y avait eu une attaque à la bombe », raconte un autre client, Andreas Schmidt.
« Tout était dévasté. Le bar où j’étais encore assis la veille n’existait plus », dit-il.
Poisson perroquet gelé
La députée libérale Sandra Weeser, qui passait la nuit dans l’hôtel, dit avoir d’abord pensé à un tremblement de terre.
En évacuant l’hôtel, elle a constaté que le hall était devenu « sombre et humide », a-t-elle raconté au quotidien Berliner Morgenpost.
Une image l’a frappée : « un de ces grands poissons-perroquets par terre, complètement gelé » alors que la capitale traverse une vague de froid hivernal avec des températures négatives.
Il s’agit désormais de déterminer les causes de l’incident. L’aquarium n’a pas été victime d’une simple fissure, « il a éclaté », a précisé le porte-parole des pompiers.
« L’enquête n’est bien sûr pas terminée, mais les premiers éléments pointent une usure de matériel », a assuré la ministre de l’Intérieur de la ville Iris Spranger dans les médias locaux.
L’AquaDom avait pourtant été rouvert l’été dernier après une longue et coûteuse rénovation de quelque 2 millions d’euros, a souligné la maire de Berlin.
La compagnie propriétaire de l’AquaDom, Union Investment, s’est déclarée « bouleversée par la catastrophe » dont l’origine reste « complètement floue ». « Nous essayons actuellement avec la police et les pompiers de nous faire une meilleure idée de la situation et de l’étendue des dommages », a déclaré Fabian Hellbusch au quotidien Tagesspiegel.
Le complexe d’aquarium de Sea Life, situé tout près et visité en général en même temps que l’AquaDom, « restera fermé jusqu’à nouvel ordre », a de son côté indiqué Marcel Kloos, directeur régional de sa maison mère, Merlin Entertainments.
Quant au musée de la RDA, proche des lieux et construit en sous-sol, il a été en partie inondé et sera fermé sans doute jusqu’à la fin février, a déclaré son directeur Gordon Godin au Berliner Kurier, ajoutant qu’environ « 30 % de la surface d’exposition est détruite ». (AFP)