Des utilisateurs des robots aspirateurs Roomba de la marque iRobot ont découvert sur les réseaux sociaux des photos intimes prises par leur appareil, rapporte BFM TV vendredi 13 janvier.
Des photos de leur domicile, de leurs cuisines… et de leurs toilettes.
Des testeurs des robots aspirateurs Roomba de la marque iRobot ont trouvé des clichés intimes photographiés par cet appareil électroménager sur les réseaux sociaux, a appris BFM TV, citant une enquête récente publiée par le MIT Technology Review.
De nombreuses données ont été récoltées par le robot entre 2019 et 2022 afin d’améliorer les performances de l’intelligence artificielle. Parmi ces clichés pris par le robot aspirateur, figure celui notamment d’une femme, assise sur ses toilettes, avec son bas de vêtement descendu à mi-cuisse.
Les photos ont été envoyées à ScaledAl, une entreprise spécialisée dans l’inventaire des fichiers audio, photo et vidéo. Classées par des travailleurs indépendants au Vénézuela, ces données privées ont ensuite été divulguées en violation du consentement des consommateurs sur des groupes privés de Facebook ou encore Discord.
« Tromper les gens »
Selon Albert Fox Cahn, le directeur exécutif de Surveillance Technology Oversight Project, une association qui défend la vie privée, la divulgation de ces données interroge sur la sincérité d’iRobot.
« On peut se demander si l’entreprise n’est pas en train de tromper les gens en les faisant signer pour ce type de surveillance très invasive sans jamais comprendre pleinement ce qu’ils acceptent », souligne-t-il au MIT Technology Review.
Pour éteindre toute polémique, l’entreprise américaine a décidé de rompre sa collaboration avec ScaledAl, a indiqué son patron Colin Angle. Selon Irobot, les images ont été “partagées en violation d’un accord de non-divulgation écrit”.
Des photos de leur domicile, de leurs cuisines… et de leurs toilettes.
Des testeurs des robots aspirateurs Roomba de la marque iRobot ont trouvé des clichés intimes photographiés par cet appareil électroménager sur les réseaux sociaux, a appris BFM TV, citant une enquête récente publiée par le MIT Technology Review.
De nombreuses données ont été récoltées par le robot entre 2019 et 2022 afin d’améliorer les performances de l’intelligence artificielle. Parmi ces clichés pris par le robot aspirateur, figure celui notamment d’une femme, assise sur ses toilettes, avec son bas de vêtement descendu à mi-cuisse.
Les photos ont été envoyées à ScaledAl, une entreprise spécialisée dans l’inventaire des fichiers audio, photo et vidéo. Classées par des travailleurs indépendants au Vénézuela, ces données privées ont ensuite été divulguées en violation du consentement des consommateurs sur des groupes privés de Facebook ou encore Discord.
« Tromper les gens »
Selon Albert Fox Cahn, le directeur exécutif de Surveillance Technology Oversight Project, une association qui défend la vie privée, la divulgation de ces données interroge sur la sincérité d’iRobot.
« On peut se demander si l’entreprise n’est pas en train de tromper les gens en les faisant signer pour ce type de surveillance très invasive sans jamais comprendre pleinement ce qu’ils acceptent », souligne-t-il au MIT Technology Review.
Pour éteindre toute polémique, l’entreprise américaine a décidé de rompre sa collaboration avec ScaledAl, a indiqué son patron Colin Angle. Selon Irobot, les images ont été “partagées en violation d’un accord de non-divulgation écrit”.