PARIS (Reuters) - Paris et Berlin présenteront "dans les prochains mois" des propositions visant à soutenir par de l'argent public l'émergence d'une filière européenne dans le stockage de données et accélérer les investissements dans l'intelligence artificielle, a annoncé mercredi le ministre français de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire.
"Nous ferons des propositions avec l'Allemagne dans les mois qui viennent pour investir de l'argent public dans le stockage des données dans le champ de l'intelligence artificielle pour avoir des données européennes qui soient protégées et qui nous permettent d'alimenter les algorithmes qui feront le succès de l'intelligence artificielle", a-t-il expliqué à la presse en marge de LaREF ("La Rencontre des entrepreneurs de France", ex-université d'été du Medef), à Paris.
Ce projet s'inspirera du modèle retenu pour financer le développement d'une filière européenne de batteries de quatrième génération pour les véhicules électriques, déjà fruit d'une initiative franco-allemande, qui vise à contrer le quasi-monopole actuel de la Chine dans ce domaine.
Bruno Le Maire plaide régulièrement pour une plus grande coordination européenne sur les questions industrielles et technologiques, indispensable à ses yeux pour favoriser l'émergence de "géants européens" à même de garantir la "souveraineté technologique" de l'Europe face aux Etats-Unis et à la Chine.
Il est soutenu dans ce projet par le ministre allemand de l'Economie et de l'Energie, Peter Altmaier, qui a jugé dans son discours devant les patrons français que l'intérêt de l'Europe était de se donner les moyens de conserver les données de ses citoyens et de "créer une infrastructure souveraine de données".
"Nous ferons des propositions avec l'Allemagne dans les mois qui viennent pour investir de l'argent public dans le stockage des données dans le champ de l'intelligence artificielle pour avoir des données européennes qui soient protégées et qui nous permettent d'alimenter les algorithmes qui feront le succès de l'intelligence artificielle", a-t-il expliqué à la presse en marge de LaREF ("La Rencontre des entrepreneurs de France", ex-université d'été du Medef), à Paris.
Ce projet s'inspirera du modèle retenu pour financer le développement d'une filière européenne de batteries de quatrième génération pour les véhicules électriques, déjà fruit d'une initiative franco-allemande, qui vise à contrer le quasi-monopole actuel de la Chine dans ce domaine.
Bruno Le Maire plaide régulièrement pour une plus grande coordination européenne sur les questions industrielles et technologiques, indispensable à ses yeux pour favoriser l'émergence de "géants européens" à même de garantir la "souveraineté technologique" de l'Europe face aux Etats-Unis et à la Chine.
Il est soutenu dans ce projet par le ministre allemand de l'Economie et de l'Energie, Peter Altmaier, qui a jugé dans son discours devant les patrons français que l'intérêt de l'Europe était de se donner les moyens de conserver les données de ses citoyens et de "créer une infrastructure souveraine de données".