Banjul (Gambie) - L'ex-président gambien Yahya Jammeh, qui a cédé le pouvoir à Adama Barrow après six semaines de crise politique, a quitté Banjul samedi soir à bord d'un avion privé, ce qui a provoqué des explosions de joie dans la capitale.
L'appareil, un Falcon 900 DX immatriculé VP-CBT, a décollé peu avant 21H20 locales (et GMT) avec, à bord, M. Jammeh, 51 ans dont plus de 22 à la tête de la Gambie, et le président guinéen Alpha Condé. A son arrivée à Conakry, l'ex-président est monté à bord d'un autre avion appartenant à la Guinée Equatoriale et a atterri à Malabo. Il va résider dans ce pays sur "invitation personnelle" du président Téodore Obiang-Nguéma.
Arborant ses habituels boubou et chapeau blancs, il a été salué à son départ par des dignitaires et une fanfare militaire. Il a dit au revoir à un groupe de partisans qui s'étaient rassemblés sur le tarmac, en brandissant en leur direction un Coran qu'il a embrassé.
L'annonce de son départ effectif, longuement attendue par beaucoup à Banjul, a été suivie d'un déferlement de joie dans les rues, notamment dans le secteur de Grand Banjul (banlieue), selon un correspondant de l'AFP dans la zone.
"Nous sommes libres maintenant! Nous ne sommes plus en prison", a lancé Fatou Cham, 28 ans, jubilant la rue. "Nous n'avons plus à faire attention avant d'exprimer nos opinions", a-t-elle dit.
Maintenant qu'il est parti, a de son côté affirmé Modou Lamin Dumbuya, 25 ans, "les Gambiens en exil sont libres de rentrer".
"Ce qui est bien, c'est que Jammeh saura maintenant ce que cela veut dire, d'être réfugié à l'étranger", a-t-il ajouté. (AFP)
L'appareil, un Falcon 900 DX immatriculé VP-CBT, a décollé peu avant 21H20 locales (et GMT) avec, à bord, M. Jammeh, 51 ans dont plus de 22 à la tête de la Gambie, et le président guinéen Alpha Condé. A son arrivée à Conakry, l'ex-président est monté à bord d'un autre avion appartenant à la Guinée Equatoriale et a atterri à Malabo. Il va résider dans ce pays sur "invitation personnelle" du président Téodore Obiang-Nguéma.
Arborant ses habituels boubou et chapeau blancs, il a été salué à son départ par des dignitaires et une fanfare militaire. Il a dit au revoir à un groupe de partisans qui s'étaient rassemblés sur le tarmac, en brandissant en leur direction un Coran qu'il a embrassé.
L'annonce de son départ effectif, longuement attendue par beaucoup à Banjul, a été suivie d'un déferlement de joie dans les rues, notamment dans le secteur de Grand Banjul (banlieue), selon un correspondant de l'AFP dans la zone.
"Nous sommes libres maintenant! Nous ne sommes plus en prison", a lancé Fatou Cham, 28 ans, jubilant la rue. "Nous n'avons plus à faire attention avant d'exprimer nos opinions", a-t-elle dit.
Maintenant qu'il est parti, a de son côté affirmé Modou Lamin Dumbuya, 25 ans, "les Gambiens en exil sont libres de rentrer".
"Ce qui est bien, c'est que Jammeh saura maintenant ce que cela veut dire, d'être réfugié à l'étranger", a-t-il ajouté. (AFP)